Osler s’agrandit ; Brian Levitt explique

Rene Lewandowski
2007-04-23 13:17:00
En mars, Osler a ajouté plus de 20 000 pieds carrés en s’accaparant de tout le 20ième étage. C’est, bien sûr, en plus du 21ième, 22ième et la moitié du 23ième étage que le cabinet occupait déjà. Osler compte désormais 71 avocats à Montréal.
Sans compter que les effectifs des bureaux de Calgary et de New York ont doublé en deux ans.
Brian Levitt, le coprésident d’Osler, explique à Droit-inc.com les raisons de cette expansion.
Droit-Inc.com : Les affaires sont bonnes, on dirait ?
Brian Levitt : L’économie se porte bien, et on profite de la vague des fusions et acquisitions, un domaine de pratique dans lequel on se spécialise. Et puis, au cours des dernières années, on a pu attirer chez nous des avocats de calibre, ce qui représente un attrait pour nos clients. Vous savez, c’est comme lorsqu’on va chez le médecin : on veut être soigné par les meilleurs.
Brian Levitt : Oui, on a atteint une taille suffisante qui nous permet de concurrencer les cabinets qui œuvrent dans les mêmes domaines de pratique (Financement corporatif, fiscalité, fusions et acquisitions, rémunération des régimes de retraite) que nous. Notre croissance future sera déterminée par le marché.
DI : Donc, pas de recrutement massif en vue, comme vous l’avez fait à votre arrivée à Montréal ?
Brian Levitt : Notre prochaine expansion sera plutôt organique, avec la promotion de certains avocats qui deviendront associés. D’ailleurs, notre objectif n’est pas de grossir à tout prix, mais de le faire avec prudence. Surtout, on veut gérer un cabinet rentable
DI : Dans le milieu, des mauvaises langues disent pourtant que le bureau montréalais d’Osler est loin d’être rentable.
Brian Levitt : Ce ne sont que des rumeurs, et je ne les entends pas. À vrai dire, je m’en fous !
DI : Votre expansion est également terminée à Calgary et à New York ?
Brian Levitt : À Calgary, nous avons complété notre plan de recrutement, et nous sommes désormais bien établi. À New York, en revanche, ce n’est pas terminé, et nous comptons recruter à l’externe. Beaucoup de nos clients canadiens prennent de l’expansion aux Etats-Unis et ont besoin de nos services en sol américain.