Financière des avocates et des avocats

Jouez-vous collectif, individuel, ou un peu des deux ?

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Sophie Ginoux

2023-06-09 13:15:00

À la grande loterie des assurances dans le milieu du droit, vaut-il mieux se fier aux options collectives ou individuelles ? Une spécialiste de la question nous répond.
Nathalie Martel. Source: Financière des avocates et des avocats
Nathalie Martel. Source: Financière des avocates et des avocats
De nos jours, une bonne partie des cabinets d’avocats et de notaires disposent d’assurances collectives, auxquelles tous les membres adhèrent de manière obligatoire, sauf exception. Que comprennent-elles exactement ?

« Tout dépend de la personne morale qui les a contractées pour le groupe, mais en général, ce sont des couvertures de base intégrant une assurance médicaments en remplacement de la RAMQ, une assurance maladie, des soins complémentaires (spécialistes, examens diagnostiques, ambulance, chambre d’hôpital), et dans un certain nombre de structures une assurance voyage et une couverture dentaire », explique Nathalie Martel, conseillère pour la Financière des avocates et des avocats.

L’experte ajoute que ces assurances collectives comportent aussi des volets d’assurance invalidité, d’assurance vie et, dans un certain nombre de cas, des assurances maladies graves et des programmes de soutien aux adhérents qui éprouvent des difficultés personnelles affectant leur rendement.

« C’est donc une excellente protection de base, car elle est abordable et s’octroie sans avoir à montrer des preuves de bonne santé, confirme Mme Martel. Mais quand on s’attarde aux détails, on se rend compte qu’une assurance collective ne protège pas tout, qu’elle n’est pas complète. Et surtout, il faut garder en tête que si on perd ou qu’on change d’emploi, cette couverture disparaît. »

Les lacunes des assurances collectives

Nathalie Martel se fait souvent approcher par les membres de la communauté juridique, qui veulent mieux comprendre ce à quoi ils ont droit ou ce qui leur manque dans leurs assurances collectives.

Effectivement, chaque assurance collective dispose de grandes et de petites lignes qui peuvent faire beaucoup varier les couvertures associées. Par exemple, la franchise, le niveau de remboursement et la variété de soins sont à géométrie variable.

De la même manière, la définition de ce que l’assureur considère comme de l’invalidité - être incapable d’exécuter toutes les tâches de son emploi régulier, et être incapable d’exécuter les tâches d’un emploi pour lequel on est qualifié, ce n’est pas la même chose -, ainsi que le calcul rigide de l’assurance-vie, qui est directement relié au salaire, peuvent amener des personnes à réfléchir à des alternatives.

« Et elles ont parfaitement raison, soutient Mme Martel. Il faut vraiment s’interroger par rapport à ses besoins et aux couvertures complémentaires qu’on peut aller chercher en plus de son assurance collective pour s’assurer d’une protection adéquate, complète et qui nous suivra partout, même si on change d’emploi. »

Que permettent des assurances individuelles ?

Le plus grand avantage des assurances individuelles réside dans le fait qu’elles fonctionnent à la carte. Il est donc possible de souscrire à des couvertures dont on manque dans son assurance collective, comme une assurance maladie disposant de remboursements de soins dentaires et de la vue plus généreux.

L’assurance invalidité individuelle est également bien différente de celle du modèle collectif, puisqu’elle peut se conserver et se bonifier librement tout au long de sa carrière, sans peur de la perdre, jusqu’à l’âge de 65 ou de 71 ans. À La Financière, l’approche englobante d’invalidité résiduelle ou partielle, les délais très courts d’attente et de paiement, les prestations garanties sans preuve de revenu à fournir, l’indexation de la prestation après un an d’invalidité, ainsi que la vaste gamme de garanties facultatives offertes sont des avantages certains par rapport à des assurances collectives beaucoup moins flexibles.

Le même principe s’applique à l’assurance vie et décès par mutilation, offerte sous forme d’assurance vie temporaire, permanente ou de type hybride, selon les besoins à combler et le budget de l’assuré. Idem pour l’assurance individuelle maladies graves, avec en prime le remboursement des primes au décès, à l’échéance du contrat ou à sa résiliation.

« La seule chose qui peut freiner certains adhérents à recourir à des assurances individuelles, c’est qu’elles réclament la plupart du temps, à l’adhésion, des preuves de bonne santé, si bien que des refus, exclusions ou surprimes peuvent être imposés, prévient l’experte. Mais leurs avantages sont à mon sens tout aussi importants, donc il ne faut pas hésiter à y recourir pour compléter l’assurance collective dont on peut déjà disposer dans son emploi. Contactez-nous à la Financière des avocates et des avocats, nous pourrons analyser avec vous quelles sont la ou les meilleures formules dans votre situation. »
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