Êtes vous du genre frustré ou optimiste?
Mario Charette
2014-06-06 14:15:00
Nous avons tous autour de nous des collègues qui se plaignent continuellement. Tout leur semble aller de travers, de telle sorte qu’on les qualifie parfois d’éternels frustrés. À les entendre, il faudrait croire que l’univers même s’oppose à leur bien-être et à leurs objectifs. Leur vie est donc difficile à l’excès.
À l’inverse, certaines personnes semblent toujours voir le meilleur côté des choses. Elles savent que la pluie finira bien par être suivie du beau temps et elles ne se laissent jamais complètement abattre. Même dans les pires circonstances, elles conservent la conviction que tout s’arrangera. Au lieu de se plaindre, elles préfèrent chercher des solutions aux difficultés qui se présentent à elles. On les nomme les éternels optimistes.
Il est probable que ni les éternels frustrés, ni les éternels optimistes n’existent vraiment. La plupart des gens expérimentent des moments de frustration mais reste capables également d’optimisme. Néanmoins, il est clair que, cette balance semble pencher d’un côté ou de l’autre pour la plupart d’entre nous.
Si certains demeurent généralement confiants en l’avenir et cherchent spontanément des solutions aux problèmes que la vie leur présente, d’autres ont plutôt l’habitude de se plaindre et de broyer du noir.
Devinez auquel des deux on pensera quand viendra le temps d’une promotion ou d’offrir la responsabilité d’un nouveau projet intéressant ? Poser la question est plus ou moins y répondre. Nos « éternels frustrés » sont souvent tolérés dans les entreprises mais leur habitude de se plaindre continuellement empêchera leur carrière d’évoluer.
Se plaindre, c’est passer la responsabilité de sa situation, quelle qu’elle soit, à quelqu’un ou à quelque chose d’autre. « C’est la faute de… », « Ce ne serait pas arrivé si… ». Pourtant, la première règle de la gestion de carrière est que je suis le premier responsable de son déroulement. Il n’est pas possible de croire en cette règle et de se plaindre continuellement, de toujours chercher à placer la responsabilité ailleurs. C’est pourquoi la carrière des frustrés stagne souvent.
Notre optimisme doit néanmoins être modéré par un esprit critique. Tout n’est pas parfait après tout, et l’optimisme n’est pas béat car il ne nous permet pas de revenir sur notre expérience et ainsi d’apprendre. Quand on y pense pourtant, même la démarche critique a pour objectif de générer des solutions plutôt que des larmoiements. On n’échappe donc pas à l’optimisme.
Êtes-vous un optimiste ?
Vous trouverez sur le site de Psychologies.com un quiz qui vous permettra de réfléchir à votre degré d’optimisme. Êtes-vous ni vraiment optimiste ou pessimiste, mais bien plutôt guidé par vos instincts selon les situations ? Ou faites-vous preuve d’un optimisme quasi-béat ou encore d’un pessimisme destructeur ?
Ce petit quiz de 15 questions vous aidera certainement à réfléchir là-dessus. Partagez-le avec vos amis. Cliquez-ici.
Se plaindre efficacement
Y-a-t-il des moments où il faut se plaindre ? Est-il possible alors de le faire efficacement ? Bien sûr ! La coach Sara Bigwood vous propose ici ces 7 trucs pour bien vous plaindre. Très intéressant !