Grandes causes
Vincent Lacroix coupable
L'équipe Droit-inc
2007-12-11 12:42:00
Le juge Claude Leblond de la Cour du Québec vient de déclarer Vincent Lacroix coupable des 51 chefs d'accusation qui pesaient contre lui.
L'ex-dirigeant déchu de Norbourg, avait été sévèrement rabroué ce matin par le juge, en première partie de la lecture du texte de son verdict au terme de 49 jours de procès pénal, au Palais de justice de Montréal.
Les chefs d'accusation portent essentiellement sur la manipulation de la valeur de fonds communs. Les autres accusations touchent à la fabrication de faux documents.
À 10h40, le juge avait déjà annoncé ses couleurs, alors qu’il avait accrédité toute la preuve et tous les témoins de la poursuite. Il a affirmé que la preuve démontre que Lacroix a fait des acquisitions à même l'argent des investisseurs.
Il a aussi démoli les thèses étalées au procès pénal par le financier déchu, notamment à propos d'une somme manquante de 20 millions $.
Le procès a été ajourné le 14 novembre dernier alors que M. Lacroix a répondu à des questions du juge en guise de plaidoirie. Quelques jours auparavant, M. Lacroix avait vu sa preuve anéantie alors que la comparution de la presque totalité de ses témoins avait été refusée par le magistrat, jugée non pertinente.
L’AMF a présenté une preuve phénoménale quant à son volume et à sa complexité. D’imposants schémas et tableaux tentant de retracer les déplacements d’argent ont été présentés à la Cour.
À son arrivée au palais de justice plus tôt ce matin, Vincent Lacroix a affirmé que l’argent des investisseurs était maintenant entre les mains du syndic de faillite et qu’il fallait lui demander. Il a aussi affirmé être en faillite personnelle. Selon ses dires, il aurait tenté de communiquer avec des investisseurs mais sans succès.
Les chefs d'accusation portent essentiellement sur la manipulation de la valeur de fonds communs. Les autres accusations touchent à la fabrication de faux documents.
À 10h40, le juge avait déjà annoncé ses couleurs, alors qu’il avait accrédité toute la preuve et tous les témoins de la poursuite. Il a affirmé que la preuve démontre que Lacroix a fait des acquisitions à même l'argent des investisseurs.
Il a aussi démoli les thèses étalées au procès pénal par le financier déchu, notamment à propos d'une somme manquante de 20 millions $.
Le procès a été ajourné le 14 novembre dernier alors que M. Lacroix a répondu à des questions du juge en guise de plaidoirie. Quelques jours auparavant, M. Lacroix avait vu sa preuve anéantie alors que la comparution de la presque totalité de ses témoins avait été refusée par le magistrat, jugée non pertinente.
L’AMF a présenté une preuve phénoménale quant à son volume et à sa complexité. D’imposants schémas et tableaux tentant de retracer les déplacements d’argent ont été présentés à la Cour.
À son arrivée au palais de justice plus tôt ce matin, Vincent Lacroix a affirmé que l’argent des investisseurs était maintenant entre les mains du syndic de faillite et qu’il fallait lui demander. Il a aussi affirmé être en faillite personnelle. Selon ses dires, il aurait tenté de communiquer avec des investisseurs mais sans succès.
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