Un roman inspiré de faits vécus?
Rene Lewandowski
2015-10-05 15:00:00
C’est le cas justement avec Sous la Toge, premier roman de l’ex-avocate Nathaly Dufour, publié en 2010.
L’histoire relate les mésaventures de Caroline, jeune stagiaire chez Tremblay O’Connell et Vautour, un prestigieux bureau d'avocats de Québec.
Caroline y découvre le métier d’avocat. Elle travaille comme une dingue, se lève tôt, se couche aux petites heures…
Ses valeurs sont mises à rude épreuve lorsque, durant un procès, elle doit défendre une banque contre un honnête homme d'affaires, dont elle est convaincue du bon droit.
En parallèle, Caroline tente d'échapper aux avances incessantes de l’associé principal du bureau, qui « cherche à lui mettre la main au cul » tout au long du roman.
Me Roger Tremblay, c’est son nom, y est décrit par Caroline comme rondelet, direct et qui a « l’approche délicate et raffinée d’un orignal en rut ».
Un soir, il l’invite à souper et vient la chercher dans sa Porsche rouge. Très vite, il lui fait des avances :
- Tu sais, je peux me payer les plus beaux petits culs en ville (…) et j’ai décidé que c’est le tien que je veux.
- Pardon ?
- Fais pas l’innocente. Rien qu’à te regarder on voit que t’aimes ça la baise. Moi ça m’allume.
Un peu plus loin…
- Maître Tremblay, je veux rentrer chez moi et ne plus entendre le mot cul sortir de votre bouche.
- Je vais te donner ce que tu veux : bijoux, voyages, argent, tout.
- Un instant, vous me prenez pour une pute ?
- Les gros mots ! T’es une fille intelligente, je t’offre de devenir ma maîtresse. C’est un ''deal'', non ?
Sa main a glissé sous ma robe, j’ai tenté de l’arrêter. Il a poussé jusqu’à ma culotte. Je me débattais mais il riait et grognait en même temps.
Qui est-ce?
Quand Sous la toge est sorti, en 2010, toutes sortes de suppositions ont circulé à Québec pour savoir si le personnage de Roger Tremblay était inspiré d’un avocat de la ville, raconte un avocat.
Joint par Droit-inc, l’auteure Nathaly Dufour n’a pas voulu commenter, se contentant de mentionner que son roman est une fiction, bien que les scènes de harcèlement et d'agressions étaient tirées de faits vécus.
Nathaly Dufour a été étudiante et stagiaire au cabinet Aubut Chabot de 1989 à 1991; ce cabinet a fusionné avec Heenan Blaikie, en 1998.
Dans le roman, Caroline finit par quitter le cabinet pour s’envoler à Paris.
Nathaly Dufour, elle, a quitté définitivement le droit en 1993, pour devenir journaliste, écrivaine et politicienne.
Avocat
il y a 9 ansPas étonnant que c'est 418. De grâce, après Khuong, Thibault, Aubut, lâchez nous avec des trucs venant de cette maudite ville de Québec. Ils prouvent encore qu'il y a quelque chose qui pue autour du cap diamant...
Anonyme
il y a 9 ansQuelle analyse raffinée...!
Anonyme
il y a 9 ansVous avez oublié Bellemare...
Avocat
il y a 9 ansParlant de puant, ce n'est pas dans le 418 que la décision de déverser 8 milliards de litres d'eaux usées dans le St-Laurent a été prise...
Anonyme
il y a 9 ansUn avocat rondelet, avec « l’approche délicate et raffinée d’un orignal en rut »? Un personnage d'une ancienne stagiaire du bureau Aubut Chabot? On a aucune idée qui est le sujet du roman...
Guy Laurin
il y a 9 ans__text__«Slow news day»!
untel
il y a 9 ansOn tape survun gros clou, en boxers!
Julie
il y a 9 ansJe suis tanné aussi des niaiserires qui proviennent du village de Québec. Josée Verner, Sam Hamad, c'est eux autres ça. Vivement la séparation du Québec, pour les laisser seuls et demander l'annexion des parties civilisées de la province (île de Montréal) au Canada.
Avocat
il y a 9 ansLe Québec a de la difficulté à obtenir la séparation du reste du Canada et vous croyez réellement qu'il sera possible dans cette utopie que vous idéalisez de subdiviser la province par la suite?