Quel est l’impact des technologies de l’information sur le droit ? Deux conférenciers, qui seront présents à la 6ème édition de la conférence Legal IT, en disent plus…
Ce n’est pas nouveau : les technologies de l’information sont de sérieuses alliées pour les avocats, et plus largement pour l’ensemble de la communauté juridique.
C’est dans ce contexte, et sur une initiative de l’Association du Jeune Barreau de Montréal que se tiendra la 6ème édition de Legal IT, le 2 avril prochain au Centre des Sciences de Montréal.
Au programme de la journée : conférences et vitrines technologiques autour des diverses manières d’appréhender le droit à la lumière de ces nouvelles technologies.
Me Dominic Jaar, associé délégué à la gestion de l'information chez KPMG.Me Dominic Jaar, associé délégué à la gestion de l’information et preuve électronique chez KPMG, ainsi que fondateur de Legal IT encourage tous les avocats à s’y rendre.
“ Legal IT est la seule conférence au Canada qui s’intéresse à la capacité des technologies à aider l’avocat dans sa pratique, à la manière dont elles ont modifié le droit en substance et en pratique.”
Que ce soit en matière d’amendements législatifs, d’informatique nuagique (« cloud computing » en anglais), des nouvelles lois de protection des données Facebook et Google: nouvelles technologies et droit deviennent indissociables.
“Nous parlerons également de l’impact des technologies sur les litiges, sujet qui me tient à coeur”, ajoute Me Jaar.
Me Michel Généreux, associé chez Heenan Blaikie, lui, viendra évoquer l’intégration de système, les particularités de ce système législatif, et aborder le droit de résiliation et les montants compensatoires, contractuels et de dommages.
“ Il est important que les avocats assistent à la conférence, le sujet, tout comme les législations, sont relativement méconnus.”
Me Michel Généreux, associé chez Heenan Blaikie.En plus d’être reconnue par la Barreau (7 heures de formation continue), la journée sera propice à de nombreux débats autour de questions aussi variées que les règles en matière de divulgation de la preuve électronique, l’utilité et utilisation d’Internet dans la pratique et le développement des affaires.
Parmi les conférenciers, on retrouvera, aux côtés de personnalités juridiques venus de tout horizon- qu’il soit associé chez Blakes ou avocat chez McCarthy Tetrault, Me Louis Masson, bâtonnier du Québec, qui viendra présenter « L’avocat de demain : nouvelles tendances », ou l’honorable André Wery de la Cour supérieure du Québec autour de l’intégration de la technologie dans la culture judiciaire du Québec.
Me Jaar, lui, détaillera pour l’occasion les impacts de la réforme du Code de procédure civile en matière de NTIC, et y posera notamment un regard critique sur ce qu’il appelle “les opportunités manquées”.
“ Alors même que le législateur pousse à l’accessibilité de la justice, le gouvernement lésine à investir dans ces technologies pour réduire les coûts”, dit-il.
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