De Dentons à Hydro-Québec
Éric Martel
2019-02-25 08:30:00
Même s’il a adoré ses 18 années passées en pratique privée, le Barreau 2001 ne pouvait refuser l’opportunité de rejoindre le contentieux en droit autochtone d’Hydro Québec.
« J’étais attiré par ce défi-là: bâtir une relation à long terme et centraliser mes énergies sur un client. Hydro-Québec est une entreprise majeure et un acteur clé au Québec depuis des décennies. Son expérience en droit autochtone depuis la convention de la Baie-James est énorme », s’enjoue l’avocat, contacté par Droit-inc.
Me Avard a commencé sa carrière chez McCarthy Tétrault en 2001. Sept ans plus tard, il rejoignait le cabinet Woods, où il a oeuvré près de quatre ans avant de joindre Dentons.
Après ces années, il avoue que le rythme de vie que lui offrira une pratique dans une institution publique a facilité sa décision.
« C’est certain que c’est un élément que j’ai considéré. Je présume que ma pratique du droit demeurera la même, mais que j’aurai probablement un meilleur équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle », raconte-t-il.
Tombé dans la marmite
C’est par accident qu’il s’est spécialisé en droit autochtone.
Dès le début de sa carrière, des dossiers en la matière lui ont été confiés et lui ont rapidement plu.
« Comme plusieurs de mes collègues, je suis tombé dans cette marmite-là complètement par hasard! C’est un domaine qui jumelle des aspects juridiques, historiques et sociologiques. Je trouve ça particulièrement intéressant à suivre, car c’est en développement constant. »
Un détour en Angleterre
Bien avant de penser à cette spécialisation, Me Avard a étudié à Oxford, où il a eu l’opportunité de compléter sa maîtrise en droit.
Aujourd’hui, il recommanderait à tous les jeunes juristes d’y compléter des études.
« C’était tellement fascinant! s’enthousiasme-t-il. Ça m’a permis de rencontrer des étudiants de partout dans le monde, et de me faire des amis dans d’autres domaines. »
À l’époque, l’étudiant ayant complété son baccalauréat à McGill faisait partie de l’équipe de tennis du Wadham College.
Avouant qu’il n’a jamais été très doué dans ce sport, il espère que son nouvel emploi lui réservera plus de temps libres pour le pratiquer.
« Malheureusement, dans la dernière année, j’ai beaucoup moins joué, mais j’essaie toujours de suivre le tennis professionnel. »