Mon premier emploi chez Osler

Emeline Magnier
2015-01-14 15:00:00

Même si le taux de rétention du cabinet est de 100 % chaque année, Me Dib-Dabboussi s'est dite soulagée et très contente quand son chef de département et la responsable du programme étudiant lui ont annoncé la nouvelle. « Cette embauche est le point culminant d'un long processus de quatre ans et demi de travail », souligne-t-elle. « C'est un luxe de pouvoir continuer à travailler au sein du cabinet dans lequel on a suivi notre formation », ajoute Me Greenaway.
Les quatre jeunes juristes sont d'autant plus satisfaits qu'ils ont été recrutés dans le groupe qu'ils avaient intégré pour leur stage, domaine de pratique pour lequel ils avaient préalablement manifesté leur intérêt. « Le bureau est flexible et nous avons pu choisir nos affectations », indique Me Dib-Dabboussi.
Me Wilson s'est donc joint au secteur de droit fiscal, une matière qu'il a particulièrement apprécié pendant ses études universitaires à la faculté McGill. « C'est une belle combinaison entre le droit transactionnel et le litige. Le droit fiscal est assez complexe, mais jamais ennuyant.»

Membre du Barreau de Tripoli depuis 2002, c'est son expérience professionnelle précédente de sept ans dans un cabinet d'avocats au Liban qui a décidé Me Dib-Dabboussi à poursuivre en droit des sociétés. Après avoir obtenu un MBA à la Wharton Business School de Philadelphie, elle a choisi d'immigrer au Canada. « Le parcours n'a pas été facile; il a fallu reprendre les études, faire l'École du Barreau et le stage, mais je suis très satisfaite aujourd'hui », confie-t-elle.
Recrutement et course aux stages

À l'issue de la première entrevue, un souper est organisé avec les étudiants présélectionnés et des membres du cabinets, suivi d’une rencontre individuelle à l'extérieur, lors d'un dîner au restaurant ou d'un match de hockey.
Un conseil pour les étudiants qui participent actuellement à la course ?

« Même si on veut impressionner et bien paraître, il faut rester soi-même, parce qu’ultimement, on cherche un cabinet pour y travailler », indique pour sa part Me Greenway.
Quant à Me Wilson, il recommande de ne pas hésiter à manifester son intérêt pour une matière en particulier. « Certains pensent que ça peut diminuer leurs chances d'être recrutés, mais au contraire, ça donne un sujet de conversation pendant les entrevues », conclut-il.