Nouvelle associée chez Hénaire Danis Brunet

Bacc de droit, maîtrise de fiscalité, voici le parcours efficace de Me Véronique Laurin, diplômée de l’UdeM, qui a trouvé dans les chiffres l’occasion de faire valoir son droit. Elle est désormais associée principale du service de fiscalité du cabinet Hénaire Danis Brunet.

« Durant mon Bacc, j’ai eu un cours sur l’impôt, explique-t-elle. Ce fut le déclencheur!» Elle suit alors tous les cours du même type que le Bacc offre. Puis, elle s’oriente vers une maîtrise, dont l’une de ses professeures, Me Diane Bruneau, est co-rectrice.

« J’ai un côté cartésien, j’apprécie beaucoup la manière dont ce domaine du droit est présenté. C’est à mi-chemin entre le droit et l’administration des affaires, un autre parcours avec lequel j’avais hésité...» Me Laurin est admise au Barreau le 10 décembre 1999, et diplômée de sa maîtrise en 2003.

Promotion

Me Laurin fait ensuite son entrée chez Deloitte. Au retour de son congé maternité, elle s’oriente vers un cabinet plus petit. « Ce n’était pas un des “big four” disons, soupèse-t-elle. J’ai rejoint alors un associé fiscaliste qui recherchait une deuxième fiscaliste.»

Et désormais, un nouveau changement ? « Et bien, pas vraiment, rit-elle. C’est une promotion! » Me Laurin prend en effet la suite de l’associé principal du cabinet Hénaire Danis Brunet. « Il en était rendu à réfléchir à sa relève, souligne-t-elle. Mon nom est venu comme une évidence car nous travaillons ensemble depuis 7 ans et demi. J’ai progressé en permanence et je vais maintenant pouvoir m’inscrire dans sa continuité. »

Un peu de souplesse

À elle, désormais, de mener les choses, en « redonnant au suivant. » « En congé maternité, et puis ensuite comme mère, j’ai dû concilier le travail et la famille au quotidien, et je n’y serai pas parvenue sans l’appui de mon précédécesseur, estime-t-elle. Alors je fais de même avec la comptable qui travaille désormais avec moi. »

Elle aime aussi la flexibilité sur les horaires dont fait preuve le cabinet. « On sait que certains jours il faut travailler de la maison car les enfants sont malades… J’ai eu la chance que l’on tienne compte de ces paramètres sans me culpabiliser alors je compte bien faire de même!» La preuve, s’il en fallait, qu’avec un peu de souplesse, on peut tout concilier.