Pluie de nominations chez Langlois!

« Faire de Langlois le meilleur cabinet indépendant de la province de Québec » est l’objectif de Me Jean-François Gagnon, qui a de nouveau été reconduit dans ses fonctions de chef de la direction de Langlois et qui est à la tête du Comité exécutif depuis 2007.

Selon celui qui affirme avoir une vision très « positive » du futur du cabinet, les professionnels qui composent les instances décisionnelles ainsi que les chefs de secteur ont pour mission de répondre à l’avancement de ce plan stratégique.

« Il est sain de procéder à des changements en matière de gouvernance, explique Me Gagnon à Droit-inc. Différents associés peuvent ainsi amener leur énergie, leur expertise, leur vision et leurs propres couleurs pour nous faire progresser encore plus. »

Les chefs de secteur

Ces nouvelles affectations font d’ailleurs suite à l’adoption de la nouvelle identité de marque du cabinet et du déménagement de ses bureaux montréalais. « Nous avons une stratégie de croissance axée sur la compétence et dans la lignée de l’héritage de nos leaders, des avocats rigoureux et orientés vers le service dont nous reproduisons le modèle aujourd’hui. Notre succès est évalué en fonction de la question : « Est-ce qu’on est bons? », explique Me Gagnon.

Côté chefs de secteur, Me Karen Rogers dirigera la plus importante équipe de litige au Québec. Elle succède à Me Danielle Ferron.

Depuis plus de 25 ans, Me Rogers développe une pratique axée sur le litige de droit commercial, civil et réglementaire, ainsi que sur l’enquête réglementaire. Spécialiste des valeurs mobilières, elle enseigne par ailleurs le droit des sûretés à l’École du Barreau du Québec.

Me Éric Savard assume la direction du secteur du droit des affaires. Spécialiste des questions bancaires et d’insolvabilité, Me Savard agit à titre de conseiller d’affaires et de conseiller stratégique auprès de sa clientèle et, à ce titre, il a participé à l’élaboration, la supervision et la mise en place de transactions et financements d’envergure.

Me Nicola Di Iorio et Me Catherine Galardo se partageront quant à eux la responsabilité de mener le groupe de droit de l’emploi et du travail.

Me Di Iorio, dont les services sont retenus pour représenter les entreprises devant divers tribunaux dans le cadre de mandats couvrant la gamme complète des relations patronales-syndicales et non syndicales, agit aussi en matière de négociation collective en plus de fournir des conseils et des opinions relatives à la planification stratégique de la main d’œuvre.

Me Galardo intervient dans des dossiers liés autant aux rapports collectifs qu’aux rapports individuels de travail. Sa clientèle est entre autres composée de plusieurs commissions scolaires. Étant membre de l’Ordre des conseillers en ressources humaines (CRHA), elle est fréquemment sollicitée pour donner des conseils stratégiques sur des enjeux organisationnels.

Des choix d’expansion calculés

Ces choix ne doivent pas menacer le climat qui règne chez Langlois, explique l’associé directeur. « Nous ne visons pas 200 avocats, mais plutôt une croissance de l’ordre de 10%. Nos choix d’expansion ne doivent pas menacer l’adhésion de tous à notre vision. On ne doit pas perdre notre cohérence, qui est très précieuse pour une organisation. »

Langlois ajoute également de nouveaux membres à son Conseil d’administration. Ainsi, Me Gerry Apostolatos est nommé président du C.A et succède ainsi à Me Pierre Galardo après neuf ans de service.

À titre de président, Me Apostolatos devient d’office membre du Comité exécutif du cabinet. Il a notamment siégé au comité de discipline du Barreau du Québec.

Le Comité exécutif accueille également le plaideur Me Bernard Jolin, nouveau responsable du bureau de Montréal. Il siège au Comité sur la procédure civile du Barreau.

Remettre en cause son leadership

Avant d’accepter le renouvellement de son mandat, Me Gagnon a tenu pour sa part à vérifier sa légitimité auprès des autres associés. « Je leur ai demandé s’ils étaient confortables avec mon style de leadership, je pense qu’il est nécessaire pour un leader de se poser la question de sa propre légitimité. »

Selon lui, un leader doit être inspirant mais aussi transparent, « car la confiance vient avec la transparence ».

Me Danielle Ferron, qui a travaillé 5 ans avec lui alors qu’elle était chef de groupe Litige, décrit Me Gagnon comme un leader très « intuitif » qui adapte beaucoup son leadership à la situation. « Il se sert de son instinct et sait prend des décisions, explique-t-elle à Droit-inc. Il est également très persuasif et sait rallier les gens. »

Me Ferron, qui est remplacée par Me Karen Rogers, a su pour sa part « rassembler » et « cimenter » les membres de son équipe, dit-elle.

« Notre croissance doit s’assurer de la cohérence du groupe, conclut Me Gagnon. Elle est davantage collective qu’individuelle».