Quelle rétention chez BCF?
Marie Pâris
2013-11-05 15:00:00
À Montréal, le bureau accueille Caroline Beaudoin et Justine-Ariane Lebel dans son équipe litige, et Ève Gervais-Quenneville et Mathieu Lévesque dans son équipe droit des affaires. Julie Dorion rejoint le bureau de Québec en litige, alors que Dominic Cormier a intégré celui de Sept-Îles.
Arrivée par hasard
C’est un peu par hasard que Justine Lebel est arrivée en droit commercial et fiscal, elle qui n’avait pas vraiment d’idée définie du domaine dans lequel elle voulait exercer.
La jeune femme a suivi la formation en régime coopératif à l’Université de Sherbrooke, et a fait ses trois stages chez BCF.
«J’ai tout de suite été impliquée dans des dossiers intéressants, et j’ai développé de bonnes relations avec mes collègues. Je n’ai donc pas eu envie de changer de service ou de cabinet, explique la jeune femme. En discutant avec des stagiaires d’autres firmes, je me suis aussi rendue compte que j’avais un niveau de responsabilités plus important.»
Elle fait des représentations à la Cour et un peu de plaidoirie, et aimerait poursuivre dans cette voix pour le futur.
Et elle est ravie de rester dans ce bureau: «Je suis vraiment une fille de Montréal, ça me convient parfaitement d’être ici!»
Comme un poisson dans l’eau
A l’inverse, son confrère Dominic Cormier est bien mieux au bureau de Sept-Îles.
«Quand on a grandit devant la mer, on devient dur à déraciner», dit-il. Originaire de la petite ville côtière de Havre-Saint-Pierre, il ne se verrait pas du tout vivre au rythme d’une grosse métropole.
Le jeune avocat est très content qu’un grand cabinet comme BCF se soit installé sur la Côte Nord, amenant «un service de qualité en région».
«J’aime bien la pratique de région. Sept-Îles est un petit bureau, mais ça me permet d’être impliqué davantage dans les dossiers, comme si c’était les miens, explique l’avocat. On est trois et on travaille dans un esprit de famille.»
Également passé par le régime coopératif de l’Université de Sherbrooke, Me Cormier a fait ses stages précédents chez Cain Lamarre Casgrain Wells.
Le futur avocat, qui sera assermenté fin novembre, exerce en droit des affaires, droit du travail et litige, notamment en construction. «Je suis parti en droit pour le litige, c’est mon côté homme d’affaires, confie-t-il. Puis j’ai découvert le corporatif.»
Bref, comme un poisson dans l’eau de Sept-Îles. «Je pense bien que je suis là pour rester», conclut-il