Sur les chapeaux de roue chez Miller Thomson

Il y a quelques jours, Me Simon Labrecque a atterri dans les bureaux de Miller Thomson, à Montréal. Et déjà, le travail ne manque pas.

« Je suis impliqué dans quatre transactions, mes journées sont bien remplies… c’est un départ sur les chapeaux de roue, comme on dit! » déclare à l’autre bout du fil Me Labrecque, visiblement en paix avec sa décision.

Celui qui se spécialise en fiscalité d’entreprise s’est joint à titre d’associé à l’équipe de droit des affaires de Miller Thomson, qu’il décrit comme un groupe « dynamique et robuste ». La firme connaît une importante croissance, souligne-t-il.

« Elle a un fort volume de sociétés québécoises et canadiennes et est très présente dans le milieu institutionnel et du capital de risque.»

Me Labrecque possède d’ailleurs une vaste expérience au chapitre des fusions et acquisitions puisqu’il a agit dans le cadre de centaines d’opérations, tant pour le compte d’acheteurs tels que des fonds de capital de risque, fonds institutionnels que pour des investisseurs canadiens. Avant Gowlings, le juriste a travaillé durant près de trois ans pour le cabinet d’experts comptables Ernst & Young.

Les clients suivent

L’avocat qui aura bientôt 40 ans a développé avec le temps une bonne clientèle. « J’ai une bonne base de clients, qui sera mieux desservie par ce cabinet qui est plus près de la réalité québécoise », avance-t-il.

Certains clients sont déjà venus voir le nouveau bureau, ils ont rencontré l’équipe et « ont compris mon choix et me soutiennent », dit-il. Sa clientèle œuvre dans des domaines variés, que ce soit en technologie, en fabrication et distribution, dans le secteur alimentaire, environnemental, que l’immobilier et le financier.

Pas de regrets d’avoir quitté Gowlings ? « C’est une très bonne firme et il y a d’excellents avocats, mais la plupart de mes amis avaient quitté, j’avais moins de lien d’attache », confie-t-il, ajoutant que ses clients étaient au final plus fidèles à lui qu’à la marque.

« Bien qu’il y ait de bons avocats chez Gowlings, je crois qu’il y en a qui sont encore meilleurs ici ! » conclut-il.