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Un officier réserviste chez Chamoun Légal

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Theodora Navarro

2016-09-02 14:30:00

Le nouvel avocat du cabinet lavallois a deux occupations : la pratique du droit et l’enseignement au sein des Forces armées canadiennes. Qui est-il?
Me Simon Jolicoeur rejoint le cabinet Chamoun Légal
Me Simon Jolicoeur rejoint le cabinet Chamoun Légal
En avril 2016, le cabinet lavallois Chamoun Légal a engagé un nouvel avocat : Me Simon Jolicoeur.

Celui-ci pratiquera dans les domaines phares du cabinet, notamment en droit de la construction, de l’immobilier, ainsi qu’en litige corporatif et civil.

«A date, l’immobilier, le droit de la construction, c’est ce que j’aime le plus, souligne-t-il. J’ai aussi beaucoup d’intérêt pour les mesures d’exécutions!»

C’est comme stagiaire que Me Jolicoeur, 24 ans et diplômé de l’UdeM, a fait ses débuts chez Chamoun Légal. Ce qui l’a séduit : la taille du cabinet.

« Je savais dès le départ que je préférais la pratique en petit cabinet, explique-t-il. C’était vraiment le meilleur contexte d’apprentissage pour moi. En banlieue, les clientèles et les domaines sont plus hétéroclites et on a la possibilité de mener des dossiers de A à Z».

Il décrit Chamoun Légal comme un cabinet empreint d’une grande culture du travail en équipe.

« On collabore beaucoup sur les dossiers, souligne Me Jolicoeur. Chacun a tendance à faire la partie qu’il maîtrise le plus ou qui l’intéresse le plus.»

En dehors de la pratique, Me Jolicoeur enseigne également comme officier réserviste des Forces armées canadiennes, dans le Corps des instructeurs de cadets.

« J’ai fait le programme des cadets, et à 18 ans j’ai voulu continuer à titre d’enseignant, se souvient-il. Dans l’armée, ce que je fais présentement c’est beaucoup de contrats avec les affaires publiques de l’armée, plus de planification stratégique par rapport à la communication, aux médias sociaux. Mais j’ai toujours aimé enseigner, transmettre des connaissances.»

Une passion qui, il l’espère, pourra le conduire à enseigner de nouveau un jour. En droit cette fois-ci.
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1 commentaire
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Activités incompatibles?
    "enseigne également comme officier réserviste des Forces armées canadiennes, dans le Corps des instructeurs de cadets"


    Au Québec, on ne pouvait jusqu'à il y a peu être policier et avocat. Ce cumul était jugée incompatible avec la dignité de la profession d'avocat, alors qu'ailleurs au Canada il était accepté.

    Comme avec tout ce qui est jugé comme portant atteinte à la dignité, les décideurs ne fournissent jamais de motifs raisonnés soutenant une telle qualification, et celui qui est atteint par celle-ci est prié de l'accepter en baissant les yeux. Le travail policier, c'était indigne d'être cumulé avec un titre d'avocat, point final.

    La dignité et son contraire étant des choses qui se décrètent plutôt qu'elles ne se raisonnent, la situation a changée sans qu'on nous explique la raison du revirement. Tout ce qu'on comprend, c'est que cette singularité Québécoise faisait désordre par rapport au ROC, et qu'elle menaçait de mettre dans l'embarras un tribunal appelé à la justifier.

    Compte tenu du faible niveau de respect qu'inspire les fonctions militaires au Québec chez une bonne partie de Intelligentsia (faune médiatique, bobos, clique du plateau, castratrices subventionnées de l'UQAM, titesmadames de QS, ...), il faut vous attendre à ce que le prestige que vous associez au dévouement pour la nation soit considéré par nos instances professionnelles comme suspect, dans le meilleur des cas, et comme "inacceptable" (une autre mot à géométrie variable) par d'autres. Les militaires, ça s'entraine à tuer, et la promotion de la violence, c'est tolérance zéro dans la profession!

    Bonne chance!

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