Une ancienne de Woods dans les assurances

Lorsqu’elle a décidé de retourner sur les bancs d’école pour faire sa common law, il y a quelques mois, Me Stéphanie Orleans ne pensait pas être aussi chanceuse.

Ce barreau 2009, qui a travaillé durant deux ans et demi au cabinet Woods, était à la recherche d’un emploi à temps partiel lorsqu’elle voit l’annonce de Great West Lifeco Inc.

Aussi connue sous le nom de London life, la compagnie cherche une personne pour assumer les fonctions lors d’un congé maternité.

« Ça ne pouvait pas mieux tomber! » s’exclame la jeune femme. Celle-ci travaille dorénavant à temps partiel comme conseillère juridique pour la compagnie d’assurance.

Deux mondes fascinants

Depuis ses tous débuts dans le monde du droit, la pratique de Me Orleans s’est axée autour du litige commercial et civil.

Elle a d’abord fréquenté le cabinet Miller Thomson Pouliot, où elle avait été étudiante et stagiaire, de 2004 à 2009.

Elle a ensuite été embauchée chez Woods, où elle a touché à une multitude de dossiers.

« J’ai vraiment adoré mon expérience dans ce cabinet, mes collègues étaient tous de grands avocats, c’était un privilège de travailler avec eux », dit-elle.

Aujourd’hui, elle connaît une autre expérience, celle du contentieux. Ce monde de l’entreprise, elle avait eu l’occasion de le découvrir rapidement lors d’un stage d’été au sein du groupe juridique des Pages jaunes.

« C’est un autre monde que celui du cabinet, c’est certain, mais ça enrichit beaucoup ma pratique qui sera plus diversifiée. »

La suite des choses

Cette diplômée en droit de l’Université de Montréal a décidé de retourner à la même faculté pour y suivre le nouveau programme de common law.

C’est une connaissance supplémentaire qui aidera pour toute sorte de mandats, au Québec ou à l’extérieur… « On verra ce que le futur me réserve! » lance-t-elle.

Avant d’étudier le droit, Me Orleans a effectué un baccalauréat en physiologie. Ces études ne sont pas perdues, explique-t-elle, puisqu’elles l’aident dans son métier d’avocate.

« Que ce soit sur des dossiers de propriété intellectuelle, ou lorsque j’ai à faire à des compagnies de biotechnologies ou médicales, cette formation m’apporte un éclairage des plus utiles. »