Une autre arbitre chez Woods

Daphnée Hacker-B.
2013-01-15 13:00:00

Les deux avocats, qui ont quitté Norton Rose presque simultanément, précisent toutefois que leurs décisions ont été prises de manière indépendante et qu’il ne s’agit là que d’une « pure coïncidence».
« J’ai eu envie d’intégrer un bureau spécialisé en litige où je vais pouvoir passer plus de temps en Cour », explique Me Demers.
Quant à Me Drymer, Woods représente l’opportunité d’être plus autonome : « j’ai voulu saisir l’occasion d’intégrer un cabinet où je pourrai agir à titre d’arbitre et de médiateur sans avoir à me soucier des risques de conflits d’intérêts. »
Tel que rapporté par Droit-inc précédemment, Me Drymer quitte ainsi le cabinet où il a séjourné durant 21 ans et a développé une grande expertise en arbitrage national et international auprès d’Yves Fortier, ancien ambassadeur et représentant permanent du Canada à l’ONU.
L’avocat d’expérience devient ainsi le chef du groupe arbitrage international et des modes extrajudiciaires de résolution de différends.
Même si l’expérience professionnelle de Me Demers est moins vaste que celle de Me Drymer, l’avocate de 35 ans possède elle aussi un curriculum imposant.
Une pratique diversifiée
Celle qui a fait ses débuts chez Ogilvy/Norton en 2003 comme étudiante et stagiaire a par la suite développé une expertise en litiges commerciaux et en arbitrage international au sein de ce même bureau.
« J’ai eu la chance de toucher à une foule de dossiers diversifiés, que ce soit des différends commerciaux ou encore des cas de dopages sportifs », dit-elle.

Chez Woods, Me Demers fera bon usage de ses diverses expériences, qui lui ont permis de toucher un peu à tout ; le domaine des assurances, des injonctions, de la rédaction de mémoires d’appel et de recours collectifs.
Un milieu dynamique
« Je travaille déjà sur des cas de recours collectifs, c’est un domaine que j’affectionne particulièrement », explique-t-elle au téléphone.
Son adaptation au nouveau bureau s’est faite rapidement et facilement.
« J’ai l’impression d’être ici depuis longtemps! Mes collègues sont tous sympathiques, l’atmosphère de travail est jeune et motivante », lance-t-elle.
Au fil de sa carrière, elle a aussi connu la vie en contentieux, en travaillant comme conseillère juridique chez Bell, en 2011. Ce passage lui a permis « de développer une perspective d’affaires » et de « mieux cerner les besoins du client ».
En plus de ses études en droit à Ottawa, elle a effectué un baccalauréat en science politique, archéologie et anthropologie à McGill, ainsi qu’une multitude de cours au sein d’universités étrangères notamment en Chine, en Angleterre et en Italie.