Une parajuriste aux Bermudes
Theodora Navarro
2016-07-04 08:30:00
« J’ai épousé un Bermudien, et j’ai donc quitté la firme Kugler Kandestin lorsque nous avons déménagé.» Aux Bermudes, ses compétences de parajuriste sont reconnues, d’autant qu’elle possède de l’expérience en droit immobilier, tout comme le souhaite son nouveau cabinet.
« Ils prennent le temps de m’apprendre la spécificité de leur droit, souligne Isabel Tucker. Et ça me va très bien car j’adore apprendre.» La vraie différence entre les deux pays reste l’informatisation des données. « Au Québec, on est informatisé, remarque-t-elle. Ici on fait des recherches dans de gros livres, tout est plus ancien. Ce n’est pas compliqué, ce sont juste des ajustements à faire. »
Elle voulait être avocate
Isabel Tucker est diplômée du collège O’Sullivan. Son idée de départ était d’obtenir ainsi une base en droit pour envisager ensuite des études pour devenir avocate. Mais la vie a suivi son cours et ses plans ont pris le bord. « Je préfère être parajuriste, avoue-t-elle. J’ai une très belle qualité de vie, je peux passer du temps avec ma famille, je ne suis pas tout le temps sur mon téléphone à vérifier mes courriels comme les avocats sont contraints de le faire. »
Et elle juge le métier tout aussi intéressant. « Je passe quand même du temps avec les clients, je suis souvent présente lorsque ma patronne les rencontre, souligne-t-elle. C’est un métier qui prend beaucoup de patience et de rigueur. Il faut être attentif aux détails...»
Isabel Tucker se reconnaît une préférence pour les petites firmes, « où l’on apprend le plus. On ne fait pas seulement de la rechercher ou de la rédaction ». On y fait tout. Et cela la ravit.