Audrey Gagnon accusée du meurtre au deuxième degré de sa fille

Deux accusations de meurtre au deuxième degré et d'outrage à un cadavre ont été déposées vendredi contre Audrey Gagnon, seule suspecte en lien avec la mort de la petite Rosalie Gagnon, 2 ans.

La jeune femme de 23 ans a a écouté attentivement le juge lors du dépôt des accusations de meurtre au deuxième degré et d’avoir commis un outrage, une indécence ou une indignité envers le cadavre ou les restes de Rosalie Gagnon.
Le juge a ordonné la détention de l'accusée.

Selon la procureure de la Couronne, Me Mélanie Dufour, la majeure partie de l'enquête est maintenant terminée et aucune autre accusation n'est prévue pour le moment.

« Pour l’instant, l'ensemble de la preuve disponible nous a été acheminée, alors les accusations qui avaient à être portées jusqu’à maintenant l’ont été. »

La jeune femme, arrêtée le 19 avril, devait être de retour en cour mercredi pour son enquête sur remise en liberté, mais la cause avait été reportée à vendredi, car l'enquête policière n'était pas encore terminée.

Audrey Gagnon était déjà détenue et accusée d'incendie criminel ainsi que d'entrave à un agent de la paix dans l'exercice de ses fonctions, mais aucune accusation de meurtre n'avait été déposée jusqu'ici.

La fillette de 2 ans a été retrouvée morte la semaine dernière dans un bac à ordures sur le terrain d’une résidence de l’arrondissement de Charlesbourg, à Québec.

L’enfant a été tuée avec une arme blanche.

Selon l'acte d'accusation, les infractions auraient été commises le ou autour du 17 avril dernier.

Audrey Gagnon sera de retour en cour le 13 juin prochain.