Bentham IMF est en mode séduction à Montréal
Gilles Des Roberts
2020-01-22 10:15:00
Les entretiens portent entre autres sur les stratégies en matière de litiges et l’avenir du financement des poursuites. Parmi les questions abordées on compte celle de l’impact du financement d’un tiers sur les possibilités de règlement d’un dossier. À ce sujet, Bentham-IMF se fait rassurant en démontrant que la présence d’un financier dans un dossier augmente la probabilité qu’un demandeur prenne des décisions plus éclairées.
Messieurs Saker et Rand passent aussi le message que leur firme est en faveur d’une législation ou d’une réglementation éventuelle concernant le financement des litiges. À leur avis, une réglementation sensée profite également aux financiers censés.
Selon les experts de Bentham-IMF, dont leur représentant à Montréal Pierre-Jérôme Bouchard, quels sont les domaines de litige les plus prometteurs aux fins d’investissements? D’abord le financement des réclamations dans un contexte d’insolvabilité et ensuite le financement des arbitrages internationaux.
Bentham-IMF, qui vient de fusionner avec Omni Bridgeway, a le vent dans les voiles. Au cours de sa dernière année financière, la société a augmenté ses capitaux de 226,5 millions de dollars US, une hausse de 41 %, Pendant la même période le nombre de ses investissements a bondi de 33 % et la valeur de son portefeuille a progressé de 68 %.
Depuis sa fondation, les causes financées par Bentham-IMF ont permis de récupérer 2,3 milliards de dollars, dont 1,4 milliard de dollars ont été distribués aux plaignants. En moyenne une cause financée par le fonds d’investissement s’étend sur une période de 2,3 ans et actuellement elle compte 83 dossiers actifs. L’an dernier le Canada comptait pour 8 % des revenus de Bentham-IMF dont le principal marché est encore les États-Unis qui représentent 41 % des dossiers actifs.