Ça balance à la Cour suprême
Emeline Magnier
2013-05-22 13:30:00
"Son analyse est à la fois incomplète et imparfaite", a-t-il déclaré selon le Globe and Mail.
La question était de savoir si le juge du procès devait permettre au jury de considérer la question de la provocation de la victime dans l'attaque subit, qui a conduit à sa mort.
Selon le juge Fish, rejoint par le juge Michael Moldaver et le juge Andromache Karakatsanis, la question aurait dû être soumise au jury, alors que pour le juge Wagner, il n'y avait aucune apparence de vraisemblance à la provocation parce que ces actes de violence n'était pas une réponse à une "situation soudaine, inattendue, et imprévisible".
Eugene Meehan, avocat à Ottawa et expert de la Cour Suprême, compare la situation aux émissions diffusées sur National Geographic, lorsqu'un jeune mâle arrive dans une tribu dirigée par un patriarche qui tient à affirmer sa domination.
"En général, ça joue gentiment dans le bac à sable puisqu'il y a toujours une autre partie qui suit. Mais si c'est la dernière récréation, les gants tombent", dit il.
Le départ imminent du juge Fish est une préoccupation majeure pour les avocats de la défense en matière criminelle. Il est perçu comme le seul juge qui veille au respect des droits de l'accusé.