Capital Gazette : cinq accusations de meurtre contre l'auteur présumé
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Radio -Canada
2018-06-29 09:45:00
![Jarrod Warren Ramos](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22803__ramos.jpg)
Jarrod Warren Ramos, 38 ans, comparaîtra à 10h30 (HAE) vendredi, pour son enquête sur remise en liberté, indiquent des documents judiciaires publiés en ligne au cours des dernières heures.
Selon la police du comté d’Anne Arundel, il était équipé d’un fusil à pompe et de grenades fumigènes lorsqu’il a été arrêté dans les locaux du journal, tapi sous un bureau, après avoir présumément commis le massacre.
« Le tireur n’est pas très coopératif, alors nous n’avons pas encore d’information sur ses motivations », a déclaré jeudi à la presse Steven Schuh, un responsable local du comté d’Anne Arundel.
Vengeance
Des documents judiciaires déterrés par la presse américaine laissent cependant croire qu’il pourrait avoir agi par vengeance, après avoir perdu une poursuite en diffamation contre le journal en 2015.
Il alléguait avoir subi des préjudices dans la foulée d’un article publié en 2011 par le quotidien après qu’il eut plaidé coupable à des accusations de harcèlement criminel. La plainte avait été déposée par une ancienne collègue de classe.
La poursuite en diffamation a été rejetée, le tribunal n’ayant vu aucune preuve que ce qui avait été publié par le quotidien était faux. Une cour d’appel a maintenu ce jugement par la suite.
Un ancien éditeur du quotidien, Tom Marquardt, affirme qu’il a longtemps entretenu des inquiétudes envers le suspect, en raison des menaces contre le Capital Gazette et ses employés qu'il faisait sur les réseaux sociaux.
Interrogé par le Capital Gazette, M. Marquardt dit avoir appelé la police au sujet de Ramos en 2013, et avoir même considéré demander une ordonnance judiciaire de non-communication contre lui.
« J’étais sérieusement inquiet qu’il nous menace de violences physiques », raconte-t-il. « J’ai même dit à ma femme : "Nous devons être inquiets. Ce gars pourrait vraiment nous faire du mal." »
''Plus de détails à venir.''