Deux histoires de seins en justice

La RAMQ refuse de payer une chirurgie mammaire

C’est en vain qu’une mère de cinq enfants s’est rendue devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ). Le juge a refusé de modifier la décision de la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), quant au paiement de la chirurgie, écrit le Journal de Montréal.

En fait, le médecin traitant avait diagnostiqué une « ptose mammaire » et a donc incité sa patiente à aller en chirurgie. Elle alléguait qu’elle ne se « sentait pas belle » après cinq grossesses et allaitements, à cause de sa basse poitrine. Mais cet argument n’a pas servi à convaincre la RAMQ, qui nécessite une preuve que la chirurgie est nécessaire pour des raisons de santé.

Or justement, la principale intéressée avait fait cette demande armée d’un diagnostic du médecin de dépression et d’« état dépressif lié à son apparence physique ». Mais les conclusions du rapport, nuancées, occasionnent deux refus successifs de la RAMQ, puis une décision finale défavorable du TAQ.


Il poursuit son ex pour les faux seins qu’il lui a payés

Une autre affaire insolite dans la même veine, survenue il y a deux semaines. Un ingénieur en infrastructure de Boisbriand, séparé de sa femme avec laquelle il avait été en couple pendant deux ans, lui réclame 27 000 $, dont 6 500 $ qu’il lui avait versé pour qu’elle puisse payer une chirurgie mammaire esthétique, indique le JdM.

En effet, tout semble indiquer que leur relation s’est très mal terminée. L’ex-conjointe, infirmière auxiliaire, a même été accusée de harcèlement criminel; elle a finalement obtenu une absolution conditionnelle.

En plus de l’argent de la chirurgie mammaire, l’homme réclame le prix d’un iPad, d’un ordinateur, de voyages, d’articles scolaires pour les enfants de sa conjointe et le remboursement de prêts personnels.