Deux nouvelles victimes d'agression sexuelle malmenées par la justice
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Radio -Canada
2017-07-31 16:00:00

Deux cas troublants
Starlite contemplait la salle d’audience depuis la cellule de détention qu’elle partageait avec l’homme qui l’avait violée à la pointe d’un couteau. L'adolescente, alors âgée de 16 ans et sous la tutelle de la province, était menottée parce qu’elle avait été incarcérée la veille de son témoignage en cour.
Susan a elle aussi été arrêtée à la veille de son témoignage contre l’homme qui l’avait attaquée. La prostituée de 24 ans, toxicomane, en était presque à son huitième mois de grossesse lorsqu’elle a été forcée de passer la nuit au centre de détention provisoire Remand d’Edmonton.
« Ce que je me demande, c’est si nous avons affaire à une approche type en ce qui concerne ce genre de cas », s’interroge l’avocat de la défense d’Edmonton Brian Beresh.
Il souligne que Starlite et Susan étaient deux victimes en marge de la société, peu sujettes à recevoir des conseils juridiques ou le soutien de leur famille et de la communauté.
«Le souci premier, dans ce genre de cas, semble l’obtention d’une condamnation. Je pense que, lorsque le processus judiciaire est guidé par cette obsession, de grandes injustices envers les individus peuvent survenir», dit Me Beresh.
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Deb Tomlinson siège à ce comité. La présidente-directrice générale de l'association Alberta Sexual Assault Services croit que ce genre d'histoires met en lumière une lacune dans le système judiciaire albertain. « Il n’y a personne pour défendre les droits de ces victimes », dit-elle.
Anonyme
il y a 7 ans"La prostituée de 24 ans, toxicomane, en était presque à son huitième mois de grossesse lorsqu’elle a été forcée de passer la nuit au centre de détention provisoire Remand d’Edmonton."
Ceci aura peut-être donné à l'enfant a naître un petit coup de pouce, puisque pendant ce temps la mère avait une nuit de sommeil décente, au moins un repas, et un répis de drogue.
Anonyme
il y a 7 ansÀ première vue, cette situation semble proprement dégeulasse. Le problème majeur vient du fait que nous ne disposons pas de l'ensemble des faits afin d'être bien informé.
Sur la base de ce qui m'est présenté, je me considère comme non informé. Les faits, les faits, les faits S.V.P.
Cette nouvelle façon de faire du "journalisme" me déplait et ne me convient pas. Par analogie, c'est comme les fameuses arrestations filmées pas des quidams (ou des SJW) où seul le bout qui fait mal paraître les forces de l'ordre est diffusé. Ça manque de perspective et, surtout, d'objectivité.
On qualifie les deux dames de marginales de la société, en fait-on, d'entrée de jeu, des super-victimes parce que méprisée par le système judiciaire et ces officiers ?? Pas assez de faits pour le dire.
Bref, prudence face à ce genre de nouvelles pleines de raccourcis.
Anonyme
il y a 7 ans"«Le souci premier, dans ce genre de cas, semble l’obtention d’une condamnation. Je pense que, lorsque le processus judiciaire est guidé par cette obsession, de grandes injustices envers les individus peuvent survenir», dit Me Beresh."
Pas facile de trouver le juste milieu semblerait-il. Habituellement, les victimes se plaignent de ne pas être crues ou du fait que l'on protège l'agresseur. Dans ces cas, on a fait le maximum afin qu'il soit condamner. N'est-ce pas l'objectif?
Zoro
il y a 7 ansDonc si un prisonnier se dit victime d'une agression sexuelle, vaut mieux le libérer pour être plus juste envers cette pauvre victime