D’ex-détenus demandent 2 M$ pour « mauvaises conditions » d’hébergement
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Delphine Jung
2018-01-25 14:15:00

Ils sont représentés par Me Stéphane Harvey.
Le montant exigé est de 2 250 000 dollars et doit compenser « les mauvaises conditions d’hébergement » qu’ils ont subies lors de leur incarcération entre septembre 2015 et novembre 2017.
Les trois hommes étaient accusés de production de stupéfiants.
« Le spectre des illégalités commises par vos services envers nos clients durant cette période est très varié », écrit Me Harvey dans le document dont Le Journal a obtenu copie.
Il évoque des conditions d’hébergement insalubres, inhumaines. Les détenus auraient dormi à même le sol d’une cellule, à 20 centimètres d’une cuvette de toilette.

En décembre, la famille Cozak a également envoyé une mise en demeure de plus de 22 millions de dollars à la procureure générale du Québec, au directeur des poursuites criminelles et pénales et à la Sûreté du Québec. Elle estime avoir été victime « d’une enquête bâclée » et d’un « cafouillage judiciaire ».
Anonyme
il y a 7 ansAvant d'intenter leur recours ils ont attendus que le gouvernement Harper soit remplacé par un wernement qui compensent les terroristes à hauteur de 10M$.