Vidéo souvenirs, larmes et remise de prix… L’assemblée générale d’Éducaloi était chargée en émotions !
Me Ariane Charbonneau, directrice généraleÉducaloi tenait son assemblée générale mardi soir, à la maison du Barreau. L'occasion de faire un bilan de l'année écoulée et de féliciter l'engagement de plusieurs membres.
Pour l’occasion, plusieurs importantes figures du milieu juridique étaient là: Me Pierre Audet, premier président du CA d’Éducaloi, l’honorable Pierre Michaud, Me Gilles Paquet, avocat de l’Impact ou encore la bâtonnière, Me Claudia P. Prémont.
Les petites mains de l'organisme étaient toutes reconnaissables avec leur foulard bleu. Représentées par Me Ariane Charbonneau, directrice générale et Me Michel Bouchard, président, comme maîtres de cérémonie, ils ont eu droit à un rapport complet de l’année écoulée ponctué de quelques notes d’humour, signature du président.
C’était d’ailleurs sa dernière assemblée, puisque son mandat de six ans se termine. Il a tenu à en faire un court bilan. « Éducaloi m'a donné bien plus que ce que je lui ai donné », a-t-il entre autres affirmé.
Me Claudia P. Prémont, batônnière, Me Lise Tremblay, directrice générale du Barreau du Québec et Me Christine Carron, avocate chez Nothon Rose FulbrightPuis, Me Charbonneau, devenue récemment directrice générale pour remplacer Me Nathalie Roy, est passée au travers des actions 2016-2017 en se félicitant des résultats positifs qui accompagnent les efforts entrepris par l’organisme : « sur notre site internet, notre contenu a augmenté de 9% et nos visites de presque 11% », a détaillé Me Charbonneau, en soulignant que le principal défi de l’année à venir sera financier. « C’est un enjeu de survie », a-t-elle martelé.
En fin de séance, elle a remis un petit cadeau de départ à Me Bouchard ainsi qu’à Mes Philippe-André Tessier et Louise Archambault, qui quittent également leur poste au CA.
« C’est lui qui a eu l’idée de notre grande soirée bénéfice. Il a été là dans les grands moments et personnellement, je vais retenir sa présence et ses bons conseils. Nul n’est censé ignorer la loi après votre passage », a-t-elle dit en s’adressant chaleureusement à Me Bouchard.
Un hommage émouvant pour Nathalie Roy
Mme Gracieuse Bujold, l'Honorable Pierre Michaud et Me Nathalie RoyCelle qui a reçu tous les honneurs lors de cette soirée, c'est Me Nathalie Roy. Fondatrice et directrice générale pendant 17 ans, elle a portée, devant les ministères de la Justice et auprès de la communauté, son bébé, Éducaloi.
Après un discours élogieux du président, une vidéo dévoilant plusieurs messages d'amis a été diffusée. C'est avec beaucoup d'émotions et de quelques larmes, que Nathalie Roy a pu réaliser combien son rôle a été important pour de nombreux membres de l'organisme.
« Nathalie Roy, je t’admire et je te vois sur l’Olympe des grands en matière de justice. Tu fais du bien à l’âme et au cœur, tu brilles et brilleras encore longtemps au firmament du droit », a dit Me Jacques Houle dans la séquence vidéo.
« Toute mon admiration pour cette œuvre immense que tu as accomplie de rendre le droit et ses notions souvent complexes plus accessibles au grand public. Tu as été non seulement une pionnière, mais une visionnaire, car ton service est devenu depuis tant un incontournable, je dirais même essentiel, et il contribue chaque jour à redorer l’image du barreau et des avocats. Alors, bien sûr, en 2014, le Barreau du Québec t’a attribué le titre d’avocate émérite, mais on pourrait dire aussi d’avocate qui le mérite », a ajouté Me Myriam Bordeleau.
Enfin, l’honorable Pierre-A. Michaud qui était présent lors du cocktail n’a pas non plus manqué d’éloges : « ma chère Nathalie, tu as été et tu seras toujours une source d’inspiration pour ceux et celles qui ont eu la chance de te connaître. Ça a été pour moi un grand plaisir de pouvoir collaborer avec toi pendant plusieurs années et les résultats obtenus témoignent de tes qualités de leader, à la fois visionnaire et passionnée. »
Prise un peu au dépourvue et très émue, Me Roy a pris la parole pour rappeler qu’Éducaloi est « une histoire de relation humaine dans laquelle il faut réussir à convaincre et chercher à établir des liens de confiance »… « mais sans sous, on ne fait rien »…
Prix distinction
Me John A. Coleman, récipiendaire du prix distinction engagement et Me Michel Bouchard, présidentLors du cocktail qui a suivi l’assemblée, Mes Luc Thibaudeau et John A. Coleman ont reçu chacun un Prix distinction engagement. Cette récompense souligne l’implication de ces deux avocats.
Me Thibaudeau travaille chez Lavery depuis 1995 et y est associé depuis 2005. Il a été, dans une autre vie, saxophoniste, dans le groupe populaire Les parfaits salauds. Au sein d’Éducaloi, il a animé de nombreux ateliers dans les écoles. « L’éducation est la base du développement de la relève. En enseignant aux autres, j’ai appris beaucoup de choses sur moi-même », a-t-il dit.
Me Colman a été quant à lui été directeur associé chez Norton Rose Fulbright et accompagne depuis longtemps les actions d’Éducaloi. Son soutien philanthropique a été rappelé.
Encore et toujours l' "émotion"
Le droit, censé être l'arène de la raison, est sans cesse l'occasion d'évènements où l'émotion réelle ou présumée d'un organisateur, d'un porte parole de la scène artistique qui s'y associe, ou d'un participant, devient le centre du discours rapportant l'évènement. En cela, Thémis n'est qu'une victime parmi tant d'autre d'un discours journalistique ayant depuis longtemps délaissé l'analyse.
C'est sans états d'âmes à son endroit que les affairistes plument le peuple, pendant que ceux censé l'éveiller carburent à l'émotion. Ainsi, journalistes professionnels ou amateurs, et étudiants en journalisme peuvent se réjouir, car nul besoin de faire d'analyse, à part celle des émotions, pour prospérer dans un domaine où le sérieux des salles de rédactions d'autrefois a laissé sa place aux indignés en tout genre, et aux artistes à fleur de peau venant commenter la politique dans les émissions d'affaires publiques.
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Anonyme
il y a 7 ansLe droit, censé être l'arène de la raison, est sans cesse l'occasion d'évènements où l'émotion réelle ou présumée d'un organisateur, d'un porte parole de la scène artistique qui s'y associe, ou d'un participant, devient le centre du discours rapportant l'évènement. En cela, Thémis n'est qu'une victime parmi tant d'autre d'un discours journalistique ayant depuis longtemps délaissé l'analyse.
C'est sans états d'âmes à son endroit que les affairistes plument le peuple, pendant que ceux censé l'éveiller carburent à l'émotion. Ainsi, journalistes professionnels ou amateurs, et étudiants en journalisme peuvent se réjouir, car nul besoin de faire d'analyse, à part celle des émotions, pour prospérer dans un domaine où le sérieux des salles de rédactions d'autrefois a laissé sa place aux indignés en tout genre, et aux artistes à fleur de peau venant commenter la politique dans les émissions d'affaires publiques.