Elle demande à être défendue par un avocat… de la Couronne
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Delphine Jung Et Julien Vailles
2017-05-26 13:15:00
C’est en effet la requête inusitée qu’a faite Mme Joëlle Morin. Accusée de voies de fait avec une bouteille de bière, elle a comparu au Palais de justice menottes aux poings, en disant être victime d’abus de pouvoir de la police et de la municipalité de St-Louis-de-Gonzague, où elle réside. Ce faisant, elle a exigé d’être représentée par un procureur du DPCP plutôt qu’un criminaliste en défense.
Mme Morin doit à présent subir un examen psychologique, afin de déterminer si elle est apte à subir son procès. En effet, des policiers ont déclaré devoir intervenir auprès d’elle plusieurs fois par semaine, alors qu’elle tient des propos incohérents. Finalement, un avocat de l’Aide juridique a été désigné par la juge pour la représenter.
Contrainte d’enlever son soutien-gorge pour entrer dans la prison
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Il lui a donc fallu ressortir, ôter le sous-vêtement dans une ruelle, avant de pouvoir rentrer et passer enfin le portique. Mais quel moment humiliant elle a vécu, raconte-t-elle.
L’administration de la prison dédramatise un peu, disant que les règle ont été respectées à la lettre. Elle a néanmoins reçu l’avocate pour s’excuser des désagréments encourus.
Un avocat risque 150 années de prison pour diffamation
On ne rigole pas avec la famille royale en Thaïlande. Un avocat spécialiste des droits de l’Homme risque 150 ans de prison pour avoir diffamé la famille. Il a été arrêté début mai à son domicile à Bangkok rapporte l’AFP.
Prawet Prapanukul est connu pour sa dénonciation des dispositions juridiques qui interdisent toutes critiques de la monarchie. Il est spécialiste des droits de la personne. On ignore ce qu’il a pu écrire exactement.
Les procès pour diffamation se tiennent souvent à huis-clos et les acquittements sont rares.
Une juge démissionne après sa suspension pour racisme

Elle a finalement décidé de remettre sa démission au président Jacob Zuma et s’est excusée dans un dernier ''tweet''.
25 ans après la fin de l’Apartheid, les propos racistes se propagent encore sur les réseaux sociaux en Afrique du Sud.