Ententes de principe conclues avec les constables et gardes du corps de l'État
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Radio -Canada
2017-07-10 10:55:00

C'est le ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor, Pierre Moreau, qui en a fait l'annonce à Montréal lundi matin.
L’accord, d’une durée de cinq ans, fixe le salaire et les conditions de travail des 400 préposés au service d'ordre et de la soixantaine de gardes du corps.
Une augmentation de base de 5,25 % leur est notamment accordée, comme à toutes les personnes faisant partie du front commun des employés de l’État, ainsi qu’une augmentation de 1,5 % à titre d’agent de la paix.
De plus, les gardes du corps recevront dès 2019 une prime de 4 % pour « la grande disponibilité dont ils doivent faire preuve dans leur travail », a indiqué le président du Conseil du Trésor, Pierre Moreau, en conférence de presse.
Indiquant que, en comptant cette entente, le gouvernement a pour le moment réglé les conventions collectives de 510 000 de ses employés, soit 96 % de son personnel syndiqué, le ministre Moreau s’est réjoui des négociations qui se sont terminées vendredi.
« Nous sommes parvenus à une entente à force de travail, de dialogue et de respect mutuel […] Dans cette négociation, les obstacles étaient nombreux, à commencer par le fait qu’elle se tenait dans le cadre d’un régime spécifique qui ne permet pas le droit de grève, comme c’est le cas pour la Sûreté du Québec, les agents correctionnels et les contrôleurs routiers », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, les représentants syndicaux des deux groupes semblaient eux aussi plutôt contents des conditions obtenues pour leurs membres.
« Ça a été deux ans et demi de négociations pas faciles, mais qui ont été faites avec respect et franchise […] Nous sommes très contents de cette entente. Selon moi, c’est une entente qui est juste, équitable et qui répond à nos besoins, du moins sur le terrain », a notamment commenté le président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement, Frank Perales.
L’entente doit maintenant être soumise au vote des membres des deux groupes syndicaux.