Femmes autochtones: le père de la ministre de la Justice s’en mêle !

La Presse Canadienne
2017-05-25 10:30:00

M. Wilson est loin d'être le premier à critiquer l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des proches des victimes et des militants autochtones se sont montrés de plus en plus mécontents face à la lenteur des travaux et ce qu'ils estiment être un manque de communication.
Quoi qu'il en soit, considérant le statut de M. Wilson, les critiques de celui-ci pèsent lourd dans la balance. Le chef s'est notamment rendu célèbre pour avoir été à couteaux tirés avec l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau, dans les années 1980.
Dans un message sur Facebook qu'il a publié durant le week-end, il affirme qu’il est temps que les commissaires de l'enquête « démissionnent ».

« Nous n'avons pas parlé de l'enquête », a-t-elle spécifié.
La semaine dernière, la commissaire en chef Marion Buller a tenu une conférence de presse à Vancouver pour répondre aux critiques à l'égard du processus qu'elle chapeaute. Elle a plaidé pour une plus grande communication alors que les audiences publiques doivent s'ouvrir à Whitehorse la semaine prochaine.
Le gouvernement libéral a alloué un budget de 53,8 millions $ à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui doit durer deux ans.