Fréquenter des criminels: la Cour y consent

La Cour a consenti hier à ce qu’un prévenu soit relâché s’il s’engageait à ne pas fréquenter de criminels, apprend-t-on dans La Presse. Elle a cependant émis une exception en précisant : « sauf lorsque nécessaire dans le cadre des activités de son entreprise ».

L’accusé travaille dans le secteur de l’asphaltage. Selon le journal, il est accusé de complot, extorsion et menaces. La poursuite avait accepté qu’il soit relâché s’il acceptait de ne pas rencontrer de criminels. Une condition que la défense a jugé irréalisable au motif que, dans le domaine dans lequel le prévenu exerce, il y a des gens avec des casiers criminels.

L’entreprise dont le prévenu est le dirigeant, Pavage CSF, a fait l’objet d’une étude par la Commission Charbonneau. Ils ont ainsi démontré que Pavage CSF faisait partie des 6 plus importantes entreprises qui se partageaient 92 % des contrats de réfection de trottoirs à Montréal, ainsi que le rappelle La Presse.