G7 : des avocats en renfort à l’aide juridique de La Malbaie
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Radio -Canada
2018-06-06 13:15:00
![La seule avocate du Bureau d’aide juridique de La Malbaie, Me Karine Hébert](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22663__Karine_H%C3%A9bert.jpg)
« Étant donné que des manifestations sont à prévoir à La Malbaie, nous, on a prévu une équipe un peu plus généreuse », explique la seule avocate du Bureau d’aide juridique de La Malbaie, Me Karine Hébert.
Les personnes arrêtées seront directement acheminées au centre de détention temporaire construit près de l’Aréna de Clermont. Ils comparaîtront de cet endroit par visioconférence alors que les avocats de l’aide juridique seront au palais de justice de La Malbaie.
« C’est une question de logistique. S’il y avait une grande quantité d’individus arrêtés durant les manifestations, ça serait compliqué avec le petit palais de justice que nous avons à La Malbaie », affirme Me Hébert.
Le service de garde téléphonique de l’aide juridique à Montréal recevra les appels des personnes détenues durant la tenue du G7. Les dossiers qui concernent Charlevoix seront transférés à la cellule de La Malbaie.
« On va être disponible pour travailler 24 heures sur 24. On va être constamment au palais de justice avec les documents qu’on va recevoir du service de garde, et on va comparaître pour les détenus », assure l’avocate.
L’admissibilité des clients à l'aide juridique ne sera toutefois pas vérifiée lors des arrestations effectuées en marge du sommet du G7. Les manifestants en détention recevront automatiquement l’appui d’un avocat.
« Pour ceux qui ne seront pas admissibles et qui dépassent les barèmes, on va aller ensuite en récupération de coûts. Il se pourrait qu’une facture leur soit envoyée, mais on les informe lors de l’arrestation », précise Me Hébert.
Me Karine Hébert mentionne qu’elle se prépare depuis plusieurs mois avec son équipe à défendre les droits des manifestants.
« On va se concentrer à être en mesure de remettre ces personnes-là en liberté. S’il y a quelque chose à contester, on va le faire, conclut-elle. On s’est fait une banque de jurisprudences pour être prêts à aller devant les tribunaux s’il y a des droits à faire valoir. »