Gloriane Blais radiée!
Gabriel Poirier
2022-03-11 15:00:00
« Le Barreau du Québec confirme que madame Blais fait l’objet d’une radiation, en vertu de l’article 51 du Code des professions, étant donné qu’elle a refusé de se soumettre à un examen médical », nous indique le Barreau par courriel. L’Ordre professionnel n’a pas souhaité émettre d’autres commentaires.
Le Barreau a demandé, en février dernier, à Mme Blais de se soumettre à un examen médical. Cette demande, qui s’appuie sur l’article 48 du Code des professions, a d’abord été accueillie favorablement par Mme Blais. Elle s’est cependant ensuite ravisée, comme nous le rapportions le 21 février dernier.
Gloriane Blais a elle-même annoncé, hier soir, la nouvelle sur Twitter et Facebook, soit quelques heures avant de nous aviser par messagerie texte. L’une de ses plus récentes publications Facebook précise qu’elle fera appel de la décision du Barreau devant le Tribunal des professions.
Journée sombre pour la JUSTICE.
— Gloriane Blais, EX- Lawyer/Avocate (@blais_gloriane) March 10, 2022
Le conseil d'administration du Barreau du Québec vient de me radier (enlève mon titre d'avocate), vu mon refus à me soumettre à leur ordonnance d'examen psychiatrique.
À suivre.
Jointe par Droit-inc, Mme Blais a décliné notre demande d’entretien. Sa publication précise toutefois qu’elle s’adressera aux médias une fois que sa procédure d’appel sera déposée.
Plaintes disciplinaires
Gloriane Blais est visée par au moins deux plaintes disciplinaires qui ont été déposées par le Conseil de discipline du Barreau du Québec.
Des audiences disciplinaires sont d’ailleurs prévues le 14, 15 et 25 mars prochain ainsi que le 5 et 6 avril prochain en lien avec celles-ci.
Mme Blais aurait manqué, dans le cadre de la première plainte, à son devoir de « soutenir l’autorité des tribunaux ». Rappelons qu’elle a mis en doute la partialité du juge Martin Bureau, de la Cour supérieure, qui a rejeté en novembre 2020 la poursuite de 35 millions de dollars qu’elle a intentée pour un client contre Investissement Québec.
La seconde plainte concerne des « propos dérogatoires » et un « manque d’objectivité »
Rappelons que Mme Blais défraie la chronique depuis le début de la pandémie. Elle a participé à plusieurs manifestations contre la vaccination obligatoire et contre des mesures sanitaires, deux thématiques qu’elle aborde abondamment sur les réseaux sociaux.