Ils quittent Spiegel Sohmer pour lancer leur cabinet

Mes Véronique Belley et François Demers partent ainsi de chez Spiegel Sohmer et fondent leur étude, Belley Demers. La première vient de passer neuf ans chez Spiegel, alors que le second y a fait presque toute sa pratique, puisqu’il y était depuis plus de 26 ans.

Qu’est-ce qui les a poussés à partir? «J’approche des 55 ans, explique Me Demers. Quand j’étais plus jeune, on nous faisait valoir, sous le slogan "Liberté 55", qu’on pourrait alors prendre notre retraite. Je réalise aujourd’hui que la chose n’est pas possible!»

François Demers souhaite ainsi se lancer dans une nouvelle carrière, ouvrir de nouvelles fenêtres, gagner un degré de liberté. Voilà ce qui a motivé celui qui, du reste, est demeuré en très bons termes avec Spiegel, assure-t-il.

Me Demers pratique en litige commercial. La majorité de ses mandats concerne les litiges entre actionnaires ou entre associés. Il exerce également en droit du travail et de l’emploi, en matière de rapports individuels de travail.

Diplômé en droit de l’Université de Montréal, Me Demers est également bachelier en communications de l’UQÀM. D’abord avocat pendant un an au Fonds d’assurance-responsabilité de la Chambre des notaires du Québec, il est entré chez Spiegel en 1991.


Ses clients entrepreneurs l’ont inspirée!

Me Véronique Belley, quant à elle, se spécialise davantage en matière de successions, d’assurances-vie et de litige civil général. Des services complémentaires à ceux de Me Demers, souligne-t-elle.

Dans cette aventure, elle admet avoir un peu suivi l’exemple de ses clients entrepreneurs, qui ont démarré leur entreprise!

« Pour ma part, ça fait près de 10 mois que je suis partie à mon compte. Le défi était de démontrer que la chose était viable, et dans les faits, ça l’est entièrement », résume l’avocate.

Me Belley a étudié à l’Université Laval; elle est par ailleurs titulaire d’un master en droit international et européen de l’Université Paul Cézanne, à Aix-en-Provence en France.

D’abord stagiaire au sein du cabinet Grondin Poudrier Bernier, elle a brièvement pratiqué en faillite et insolvabilité chez Gervais et Gervais. Assistante de recherche au Centre de droit privé et de droit comparé du Québec de l’Université McGill en 2005, elle est ensuite retournée en cabinet privée l’année suivante, chez Deslauriers Jeansonne, avant d’entamer sa pratique chez Spiegel.