Joyeux anniversaire!
Marie-ève Buisson
2023-11-20 15:00:00
En entrant dans la salle, le ton de l’ambiance était déjà donné. Un saxophoniste et une dj étaient présents afin de divertir les oreilles des invités. Plusieurs plateaux de petits fours, de bouchées de fromage et de tartare étaient servis aux avocats et aux clients ayant le ventre vide.
Un tableau a même été créé par l’artiste Berirouche Feddal afin de représenter l’histoire de BLG.
« Je suis ici afin de célébrer le cabinet qui m’a donné ma première chance. La soirée est vraiment géniale, elle nous permet de rencontrer des clients et des anciens collègues de BLG. On a le droit à tout ce soir, des numéros de cirque et même une immense trampoline! », mentionne le jeune avocat Kevin Anglehart.
L’ancienne juge de la Cour suprême du Canada, Louise Arbour, était aussi présente pour célébrer le cabinet où elle travaille en tant qu’avocate-conseil.
« Après ma carrière de juge, j’ai eu envie de revenir au Québec. J’ai par la suite contacté BLG afin de travailler eux puisque je trouvais qu’ils avaient une excellente équipe. Certains de leurs avocats ont plaidé devant moi et je les ai toujours trouvés bons », se rappelle-t-elle.
Verres à la main, les invités ont accueilli sur scène l’associé directeur national et chef de la direction, Me John Murphy.
« Ce soir, je lève mon verre aux 200 ans de BLG et aux 200 années à venir! » a-t-il dit avec fierté.
Le cabinet BLG existe depuis 1823 grâce à un jeune avocat montréalais de 23 ans nommé William Badgley. Ce n’est qu’en 2000 que le bureau est passé de régional à national en s’associant avec cinq autres cabinets (Ladner Downs, McMaster Gervais, Scott & Aylen, Howard Mackie et Borden & Elliot).
BLG est depuis l’un des plus gros cabinets au pays et possède des bureaux à Calgary, Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver.
Le futur de BLG
Borden Ladner Gervais ne veut pas pour l’instant se déployer à l’international.
« Nous ne souhaitons pas concurrencer avec l’extérieur. Nous misons plutôt sur les relations que nous avons avec des cabinets de l’international afin d’aider nos clients à réaliser leurs projets d’ambition », mentionne John Murphy.
Aucun projet d’acquisition n’est sur le feu pour le moment.
Lorsqu’on lui demande comment il est possible de rester pertinent pendant encore 200 ans, Me Murphy répond que c’est en s’impliquant. « Le truc est de ne pas rester confiné à son bureau. Il faut s’impliquer auprès de la communauté avec des levées de fonds par exemple. C’est ça qui a su assurer le succès de notre cabinet ».
Côté stratégie de croissance, l’associé-directeur du bureau de Montréal de BLG, Me Vincent Frenette, ne souhaite pas agrandir l’équipe à tout prix.
« Avec 160 avocats à Montréal et plus de 800 au niveau national, notre croissance est plutôt stratégique. Nous allons augmenter notre présence dans les domaines les plus importants pour l’instant », soutient-il.
Selon lui, les domaines de pratique les plus en vogue sont tout ce qui touche les dossiers transactionnels, technologiques et l’insolvabilité.
« Pour le reste, je dois dire que de façon générale, les affaires vont très bien dans la majorité des domaines », ajoute-t-il.
À quoi peut-on s’attendre pour les 200 prochaines années?
« Beaucoup de changements. Le cabinet est fier de passer le flambeau à la prochaine génération d’avocats. L’équipe de Montréal, par exemple, est très jeune et sait comment mettre l’emphase sur notre clientèle », explique Me Murphy.
Et pour les 5 prochaines années?
Pour les cinq prochaines années, John Murphy s’attend à ce que l’intelligence artificielle (IA) prenne de plus en plus de place dans le travail des avocats. « Selon moi, la qualité de l’information de l’IA sera supérieure à celle d’aujourd’hui. Ce sera à nous, les avocats, de comprendre comment bien en bénéficier », dit-il.
Vincent Frenette pense la même chose.
« L’intelligence artificielle va beaucoup bouleverser notre marché. Ce sera à nous d’embrasser cette technologie et de l’utiliser afin d’augmenter notre valeur et celle de nos clients ».
L’avocate-conseil Louise Arbour croit de son côté que les femmes prendront davantage leur place dans la profession.
« Les femmes et les gens de la diversité seront plus présents dans nos institutions. Je pense aussi qu’il faudra s’occuper davantage de l’accès à la justice pour ceux qui en ont besoin ».
A
il y a un anEst-ce qu'on va au pad de MPM à la fin de la soirée ?
NKDS est en Europe.