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Kevin Gilmore : des contes Disney au Canadien

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Agence Qmi

2014-03-12 07:00:00

Il a grandi en admirant le Canadien de Montréal. Aujourd'hui, l'avocat en est le vice-président exécutif et chef de l'exploitation...
Kevin Gilmore est originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mais entre sa ville natale d’Arvida (aujourd’hui fusionnée Saguenay) et Montréal, il a eu le temps de travailler au lancement des Mighty Ducks d'Anaheim pour le compte de la compagnie Disney.

Du Barreau à Hollywood

Me Kevin Gilmore est originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Me Kevin Gilmore est originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Gilmore est un jeune avocat fraîchement admis au Barreau quand il tente sa chance à Los Angeles, à la fin des années 1980.

Embauché par le cabinet Latham and Watkins, il se voit confier deux contrats avec Disney. Il impressionne la compagnie de divertissement à un point tel, qu'elle décide de lui offrir un poste.

À 27 ans, Gilmore négocie des contrats s’élevant dans les six chiffres auprès des plus grandes multinationales.

«Des compagnies comme Coca-Cola, American Express, Federal Express, pour l'achat d'emplacements dans nos parcs et des placements publicitaires dans nos films, a-t-il raconté à TVA Nouvelles.

«Ces compagnies de marque voulaient s'associer à l'image de marque reconnue de Disney.»

Mighty Ducks : de l’écran à l’amphithéâtre

En 1992, le film «The Mighty Ducks» rapporte des recettes de 125 millions $ à Disney. Le grand patron de l'entreprise, Michael Eisner, offre une opportunité exceptionnelle à Gilmore : celui d’acheter une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH).

La même année, la LNH accorde une concession à Anaheim au mois de décembre. Désigné vice-président du projet, Gilmore doit rassembler un groupe de gestionnaires pour que tout soit prêt moins d’un an plus tard.

«On était huit dans une salle de conférence, a-t-il expliqué. Pour dresser tout le plan de marketing, les couleurs, le logo, le prix des billets, etc.»
Au service des Kings

Gilmore restera à l'emploi des Ducks jusqu'en 1998. Les Kings de Los Angeles lui offrent alors de devenir adjoint au directeur général de l’époque, Dave Taylor.

Lui-même directeur général du club-école, les Monarchs de Manchester, le Québécois pose sa candidature à deux reprises pour combler un tel poste dans la LNH.
«En 2005 ou 2006, il y a eu des ouvertures. J'ai fini deuxième ou troisième les deux fois. Le fait que je n'étais pas une tête de hockey jouait contre moi.»

Taylor a été congédié en 2005. Propriétaire des Kings, la compagnie AEG a recruté Gilmore.

Pendant deux ans, il a voyagé en Chine deux semaines par mois pour surveiller la construction de trois amphithéâtres. Éreinté, il souhaitait passer plus de temps avec ses enfants.

«Je me disais qu'il y a des choses dont je ne voulais pas rater à la maison.»

En janvier 2011, le Canadien est à la recherche d’un directeur de l'exploitation.

Gilmore postule, mais il avait fait une promesse à sa conjointe montréalaise 18 ans plus tôt : ne jamais revenir à Montréal.

«La seule exception que je lui avais dit, c'est si c’était pour travailler pour le Canadien.»
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