La Cour suprême du Canada quitte la plateforme de médias sociaux X
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Radio Canada
2025-02-27 10:30:39
La Cour suprême du Canada annonce qu'elle se désengage de la plateforme de médias sociaux X…
La Cour suprême du Canada a annoncé qu'elle abandonnait la plateforme de médias sociaux X. Dans un message d'adieu adressé à ses plus de 45 000 abonnés, la Cour suprême a déclaré qu'elle concentrerait ses efforts de communication sur d'autres plateformes.
Elle invite les gens à la suivre sur ses autres comptes de médias sociaux pour obtenir les plus récentes informations.
La Cour suprême n'a pas répondu dans l'immédiat lorsqu'elle a été interrogée sur les raisons de ce départ. Selon son profil de compte, elle a rejoint la plateforme en 2015 lorsqu'elle était connue sous le nom de Twitter. Au cours des dernières années, le juge en chef Richard Wagner avait par ailleurs souligné l'importance de communiquer avec les Canadiens au sujet des travaux de la Cour.
Le commissaire à la protection de la vie privée se penchera sur X
Le commissaire à la protection de la vie privée, Philippe Dufresne, a pour sa part déclaré qu'il enquêtera afin de savoir si le réseau social X respecte la loi sur l'utilisation des renseignements personnels des Canadiens.
Dans une lettre adressée au député néo-démocrate Brian Masse, M. Dufresne a affirmé qu'il examinerait si X respecte la loi fédérale sur la protection de la vie privée concernant la collecte, l'utilisation et la divulgation de données personnelles par la plateforme pour former des modèles d'intelligence artificielle.
M. Masse a demandé à M. Dufresne dans une lettre plus tôt cette semaine d'examiner si la plateforme mettait en danger les « renseignements personnels » des Canadiens. Dans sa réponse, M. Dufresne a indiqué qu'un enquêteur de son bureau avait été chargé d'examiner la question de l'intelligence artificielle. M. Dufresne a noté que d'autres questions soulevées par M. Masse, liées à l'utilisation de X sur les appareils des employés du gouvernement et des parlementaires, ne relèvent pas de sa compétence.