La défense fournit ses arguments contre Richard Martineau

En effet, Richard Martineau, chroniqueur au Journal de Montréal et animateur des Francs-Tireurs, a déposé en décembre dernier une poursuite contre le rédacteur Marc-André Cyr, le caricaturiste Alexandre Fatta et Ricochet Média pour atteinte à la réputation, dans l’article « Notice nécrologique : Richard Martineau (1961-2016) ». Cet article est en fait une satire qui simule la mort du chroniqueur controversé, et qui relate sa carrière de manière cinglante. Le chroniqueur réclame 350 000 $ en dommages compensatoires et punitifs.

Les avocats Sylvain Lussier et Julien Hynes-Gagné, d’Osler, Hoskin & Harcourt, ainsi que Benjamin Prud’homme, de Robinson Sheppard Shapiro, représentent Ricochet Média.

Marc-André Cyr est représenté par Me Jamie Benizri, fondateur de Légal Logik. Alexandre Fatta a plutôt opté pour Me May Sau Mei Chiu, de Ouellet Nadon et Associées.

Enfin, Richard Martineau a choisi Me François Fontaine, de Norton Rose.

Les défendeurs viennent de faire valoir leurs moyens de défense : en effet, ils allèguent que Ricochet n’a commis aucune faute, et que le média a fait valoir son droit à la satire, à la caricature, et plus globalement à la liberté d’expression. Ils répliquent par ailleurs en disant que M. Martineau est lui-même polémiste, ayant depuis plusieurs années tenu des propos controversés.

On plaide enfin que l’action de M. Martineau est une mesure de représailles contre les défendeurs, et que c’est lui-même qui a moussé la publicité de l’article en question en instituant les procédures.

À suivre...