La maman d’Eugénie doit nettoyer sa résidence

Invoquant de nombreuses infractions aux règlements municipaux sur la salubrité, sur la gestion des matières résiduelles, sur la nuisance et l’ordre public et sur le zonage, la Ville de Westmount a pris le taureau par les cornes.

Julie Leclair, la mère de l’étoile québécoise du tennis mondial, a jusqu’à la fin du mois de septembre pour remettre de l’ordre dans sa résidence de la banlieue cossue sise sur le flanc du Mont-Royal.

Dans une décision rendue lundi, la juge Chantal Corriveau accède à la requête westmountoise selon laquelle l’immeuble situé au 68 Forden Crescent « met en danger la sécurité du public et est affecté de causes d’insalubrité et de nuisance ».

Selon des informations relayées par le Journal de Montréal, « la mère d’Eugénie a reçu plusieurs constats d’infraction » l’an dernier, et même la visite des pompiers.

Le quotidien soutient en outre que Mme Leclair s’était engagée, en juillet dernier, à donner suite à un rapport d’inspection de la ville daté de 2015 qui faisait état de « moisissures », de « présence probable de vermine » et de « risque d’incendie ».

La Cour ordonne ainsi à Julie Leclair d’enlever les ordures où qu’elles se trouvent sur le terrain de la résidence, et d’en cesser l’entreposage. La toiture doit être réparée et les infiltrations d’eau contenues, de procéder à des tests pour la présence de moisissures, de faire traiter tous les bâtiments du lot par des exterminateurs, et de verrouiller tous les accès à la résidence.

La juge Corriveau ordonne qu’à défaut de se conformer au jugement, la municipalité devra le faire et ce, aux frais de Julie Leclair.

L’avocate de Mme Leclair, Jacqueline Sanderson, a affirmé au Journal que sa cliente n’habite plus les lieux depuis 2006. Westmount est représentée par Me Francis Legault-Mayrand, de cabinet Irving Mitchell Kalichman.

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