L’Alliance syndicale de la construction devant les tribunaux
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La Presse Canadienne
2017-06-30 07:00:00
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Selon l'Alliance, la loi sur le retour au travail « porte atteinte de façon injustifiée au droit de grève » des travailleurs en leur interdisant complètement l'exercice de ce droit, reconnu comme étant fondamental par la Cour suprême.
Le porte-parole de l'Alliance syndicale, Michel Trépanier, a précisé par communiqué que les membres avaient l'intention de démontrer que le gouvernement du Québec « a agi de façon abusive » en forçant le retour au travail.
L'Alliance syndicale conteste également, devant la Cour suprême, l'article 48 de la loi sur les relations de travail dans la construction, jugeant que l'interdiction de négocier des augmentations de salaire rétroactives est aussi inconstitutionnelle, puisqu'elle nuit au droit d'association.
M. Trépanier indique que l'Alliance souhaitait donc plaider pour l'abolition de cet article et pour l'introduction de mesures anti-briseurs de grève dans la loi régissant l'industrie.
L'Alliance syndicale de la construction représente 175 000 travailleurs dans le cadre des négociations de la construction et regroupe la FTQ-Construction, le Conseil provincial (international), le Syndicat québécois de la construction, la CSD Construction et la CSN-Construction.
Anonyme
il y a 7 ansQuel cabinet gère ce dossier?