Le décret québécois interdisant la prière à l’école contesté
Radio -Canada
2023-06-14 14:15:00
La poursuite s'appuie sur une plainte d'un élève du Québec, dont les droits auraient été violés par la directive du gouvernement.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour qu’aucun enfant n’ait à chercher un endroit pour se cacher afin de prier à l’école », a déclaré en conférence de presse Stephen Brown, PDG du CNMC.
« On ne peut pas permettre que l'État contrôle nos enfants dans les écoles – un lieu où ils devraient être en train d’apprendre et de grandir dans un environnement sécuritaire et encourageant, et ce, indépendamment de leurs convictions religieuses », a ajouté M. Brown.
S’adressant directement au ministre de l’Éducation, M. Brown s’est interrogé sur les motivations de ce décret, qu’il juge sans aucun lien avec la laïcité.
« De quel genre de laïcité s’agit-il? Une laïcité où le ministère de l’Éducation émet des directives dictant comment les citoyens devraient se recueillir? Est-ce le genre de laïcité à laquelle on devrait s’attendre de la part du gouvernement Legault? Où est la séparation de la religion et de l’État? Où est la neutralité religieuse du gouvernement? En écoutant Bernard Dainville, on ne la voit nulle part », a-t-il lancé.
Laura Berger, avocate-conseil à l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC), n’en pense pas moins. La directive du ministre Drainville « vient bafouer les droits des minorités religieuses au Québec ».
Laura Berger entend également obtenir la suspension de l’application de cette directive jusqu’à ce que la justice se prononce sur sa constitutionnalité.
En avril dernier, le ministre de l’Éducation, Bernard Dainville, interdisait officiellement aux centres de services scolaires de transformer des salles de classe en lieux de prière. Il justifiait sa décision par sa volonté de « préserver le caractère laïque de l’école publique ».
Affirmant qu'il ne pouvait pas interdire la prière à l'école, il avait alors invité les élèves à le faire silencieusement.
Les écoles, les centres de formation professionnelle et les centres d’éducation des adultes publics sont concernés par cette directive.
Le ministre Drainville réagissait à une affaire rapportée par les médias début avril, où des écoles secondaires de Laval avaient permis à des élèves de se regrouper dans des salles de classe pour prier parce qu'ils se rassemblaient dans des endroits inappropriés.
Anonyme
il y a un an"On ne peut pas permettre que l'État contrôle nos enfants dans les écoles"
Dans les écoles, l'état soumet déjà vos enfants à la propagande LGBTQ, par le biais de directions locales acquises à cette idéologie. Ce phénomère préoccupe beaucoup plus les parents musulmans que la question des locaux de prières, mais en attaquant un choix politique de la CAQ reflétant la volonté populaire M. Brown choisi un combat à la mode qu'il pense pouvoir gagner facilement, grace à une magistrature multi-culti.
Si M. Brown, choisissait d'appuyer les parents musulmans qui protestent contre les "Pride Fridays" en Colombie britanique, en n'envoyant pas leurs enfants à l'école cette journée là, il dirigerait son énergie vers une cible beaucoup plus prioritaire pour la communauté qu'il prétend représenter, il se ferait des amis dans d'autres communautées (et même dans de large pans de la société d'accueil! Shocking !), mais pour cela il fautdrait qu'il ait le courrage de s'attaquer à ses amis gauchistes (à commencer par la Punjabie occupant le siège de ministre de l'éducation à Victoria).