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Les avocats québécois exerçant à l’étranger s’organisent
Natacha Mignon
2009-07-08 09:07:00
Si vous souhaitez poursuivre votre carrière à l’international tout en restant membre du barreau du Québec, quel sera votre barreau de section de rattachement ? Si vous ne le savez pas, vous n’êtes pas tout seul dans cette situation...
Cet exemple illustre le manque de représentativité des avocats du barreau du Québec exerçant à l’étranger.
Certains s’en sont émus, dont Me Marc Porret, membre du barreau et juriste au Conseil de Sécurité des Nations Unis, section Comité contre le Terrorisme. Il s’est donc improvisé chef de fil des avocats en poste à l’étranger.
« Cela a commencé par des échanges de courriels avec le barreau début 2006, puis tout s’est accéléré en 2009 quand la formation continue est devenue obligatoire pour tous les avocats. Là, il fallait discuter concrètement du cas de ceux, qui comme moi, travaillent à l’étranger ».
Deux axes d’action
Me Porret a constitué en avril un groupe Google ouvert aux avocats dans sa situation. Il espère d’ici l’automne prochain l’incorporer sous la forme d’une association, représentant les intérêts des avocats exerçant hors du Québec ; ce serait également un bon « outil de networking ».
Parallèlement, le barreau vient de créer un groupe de travail relatif à l’exercice professionnel hors Québec. Présidé par le Bâtonnier de Montréal, ce groupe réunit sept personnes. Il est chargé de rédiger un rapport qui sera présenté à la fin du mandat du Comité exécutif du barreau.
« Le but de ce rapport est de mieux connaître les membres qui travaillent à l’étranger et d’émettre des recommandations les concernant ».
On devine que la création d’une section particulière aux membres à l’étranger, la formation continue obligatoire, l’adaptation des services de l’ordre, le montant de la cotisation seront autant de points discutés dans ces instances.
Me Porret se réjouit de l’implication actuelle du barreau sur ces questions. « Le barreau a aujourd’hui conscience du fait qu’avec la mondialisation de plus en plus d’avocats du barreau vont être amenés à travailler à l’étranger et qu’il y va de son rayonnement d’avoir des membres à l’étranger ».
Affaire à suivre...
Certains s’en sont émus, dont Me Marc Porret, membre du barreau et juriste au Conseil de Sécurité des Nations Unis, section Comité contre le Terrorisme. Il s’est donc improvisé chef de fil des avocats en poste à l’étranger.
« Cela a commencé par des échanges de courriels avec le barreau début 2006, puis tout s’est accéléré en 2009 quand la formation continue est devenue obligatoire pour tous les avocats. Là, il fallait discuter concrètement du cas de ceux, qui comme moi, travaillent à l’étranger ».
Deux axes d’action
Me Porret a constitué en avril un groupe Google ouvert aux avocats dans sa situation. Il espère d’ici l’automne prochain l’incorporer sous la forme d’une association, représentant les intérêts des avocats exerçant hors du Québec ; ce serait également un bon « outil de networking ».
Parallèlement, le barreau vient de créer un groupe de travail relatif à l’exercice professionnel hors Québec. Présidé par le Bâtonnier de Montréal, ce groupe réunit sept personnes. Il est chargé de rédiger un rapport qui sera présenté à la fin du mandat du Comité exécutif du barreau.
« Le but de ce rapport est de mieux connaître les membres qui travaillent à l’étranger et d’émettre des recommandations les concernant ».
On devine que la création d’une section particulière aux membres à l’étranger, la formation continue obligatoire, l’adaptation des services de l’ordre, le montant de la cotisation seront autant de points discutés dans ces instances.
Me Porret se réjouit de l’implication actuelle du barreau sur ces questions. « Le barreau a aujourd’hui conscience du fait qu’avec la mondialisation de plus en plus d’avocats du barreau vont être amenés à travailler à l’étranger et qu’il y va de son rayonnement d’avoir des membres à l’étranger ».
Affaire à suivre...
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Anonyme
il y a 15 ansJe pratique a l'etranger depuis plus de 10 ans. Le Barreau du Quebec a des annees de retard au niveau de la pratique de ses membres a l'etranger. Pour moi, le Barreau du Quebec n'est qu'une depense annuelle sans benefices.
Anonyme
il y a 15 ans> Je pratique a l'etranger depuis plus de 10 ans. Le Barreau du Quebec a des annees de retard au niveau de la pratique de ses membres a l'etranger. Pour moi, le Barreau du Quebec n'est qu'une depense annuelle sans benefices.
... le bénéfice est de pouvoir utiliser le titre "avocat". Si vous n'avez pas besoin du titre, démissionnez du Barreau!
Anonyme
il y a 15 ansDésolé, mais je ne peux m'émouvoir du sort de quelqu'un qui travaille comme juriste aux Nations unies pour 150,000 dollars par année NET, plus une allocation pour le logement, plus le remboursement des frais d'éducation des enfants, plus un fonds de pension, ...
S'il faut s'émouvoir, c'est plus pour les avocats d'ici qui pratiquent solo ou pour des OSBL, qui peinent à joindre les deux bouts, qui craignent de faire faillite et de perdre leur titre, qui ont l'Inspection professionnelle ou le Syndic au cul, ...
Anonyme
il y a 15 ansAmen!
> Désolé, mais je ne peux m'émouvoir du sort de quelqu'un qui travaille comme juriste aux Nations unies pour 150,000 dollars par année NET, plus une allocation pour le logement, plus le remboursement des frais d'éducation des enfants, plus un fonds de pension, ...
>
> S'il faut s'émouvoir, c'est plus pour les avocats d'ici qui pratiquent solo ou pour des OSBL, qui peinent à joindre les deux bouts, qui craignent de faire faillite et de perdre leur titre, qui ont l'Inspection professionnelle ou le Syndic au cul, ...
Anonyme
il y a 15 ansAux dernières nouvelles, le Barreau avait comme mission de servir la population et ses membres, en faisant abstraction du revenu de ces derniers...
Tous ont droit d'être servi!
F.