Les «dommages» au coeur des plaidoiries

Agence Qmi
2014-03-19 10:37:00

Si le juge Claude Bouchard accepte le fait que l'ensemble des étudiants agressés entre les années 1960 et 1987 était dans l'impossibilité d'agir avant que Frank Tremblay ne fasse les premiers pas pour dénoncer le comportement répréhensible des pères, il devra alors se pencher sur la question des dédommagements qui devront être octroyés à chacune des victimes.
Selon les chiffres présentés, hier, les pertes de gains passées et futures de Frank Tremblay, le requérant principal, se chiffrent à 891 000 $ et les dédommagements non pécuniaires atteignent les 250 000 $.
Frank Tremblay a également «dû se prêter à six jours d'interrogatoire et à trois évaluations psychiatriques et psychologiques» à la demande de la défense.
De plus, tout au long du procès, «il a pris connaissance d'allégations pour le moins outrageantes à son sujet» et «il a supporté le poids du recours collectif entier depuis 2010».
Paramètres déterminés
Qui plus est, le nombre d'agressions sexuelles qu'il a subies alors qu'il était au début de l'adolescence s'élève à au moins 80.
Pour les autres membres du groupe, les avocats des requérants souhaitent que le président du tribunal ordonne que les victimes ne soient pas «sujettes à un interrogatoire ni à une expertise par les procureurs du demandeur ou des défendeurs» où seul le Tribunal pourrait décider d'interroger un membre afin d'obtenir des éclaircissements.
Poursuite des plaidoiries
Pour obtenir des dédommagements non pécuniaires, les requérants devraient fournir uniquement les années durant lesquelles ils ont fréquenté le Séminaire, le nom des agresseurs et une brève description des événements.
dominique tremblay
il y a 11 ansIl ne faut pas oublier les victimes indirectes et la possibilité d'escroqueries pour des milliards de dollars,qui n'apparaîtrot à nulle part.