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«Les trafiquants de Fentanyl sont des marchands de la mort », dit un juge à un avocat
Julien Vailles
2018-08-20 14:30:00
Il refuse de remettre provisoirement en liberté l’avocat accusé de trafic de fentanyl…
En effet, Me Samir Ouati, l’avocat accusé de trafic de fentanyl, a perdu une première manche alors qu’il restera détenu pendant son procès. Le juge Robert Marchi a décidé qu’il ne sera pas remis en liberté, écrit TVA Nouvelles.
« Les trafiquants de fentanyl sont des marchands de la mort à petite dose, et à petit prix. La confiance (de la société) serait définitivement minée si la détention n’était pas ordonnée », a dit le juge Marchi en rendant sa décision, selon TVA Nouvelles.
Lors de son arrestation, dans la nuit du 6 juillet dernier, Me Ouati, 39 ans, était en possession illégale de deux timbres de fentanyl, un opiacé 100 fois plus puissant que la morphine et qui prolifère sur le marché noir depuis environ un an.
Il semble que ce qui ait permis de pincer Me Ouati soit la conclusion de trois transactions de fentanyl avec un agent double. C’est à la suite de la dernière que son arrestation a eu lieu.
Des perquisitions ont été faites chez Me Ouati et ses cinq coaccusés. Au total, 22 timbres de fentanyl et 167 pilules de fabrication artisanale qui en contenaient ont été saisies.
L’avocat est visé par quatre chefs d’accusation pour trafic et possession de fentanyl à des fins de trafic.
Me Ouati, qui est dépendant au fentanyl, s’est dit prêt à commencer une thérapie. Mais cela n’a pas suffi au juge, qui souligne que personne n’a forcé l’avocat à en consommer à l’origine.
Les procédures se poursuivront à la fin du mois d’août.
« Les trafiquants de fentanyl sont des marchands de la mort à petite dose, et à petit prix. La confiance (de la société) serait définitivement minée si la détention n’était pas ordonnée », a dit le juge Marchi en rendant sa décision, selon TVA Nouvelles.
Lors de son arrestation, dans la nuit du 6 juillet dernier, Me Ouati, 39 ans, était en possession illégale de deux timbres de fentanyl, un opiacé 100 fois plus puissant que la morphine et qui prolifère sur le marché noir depuis environ un an.
Il semble que ce qui ait permis de pincer Me Ouati soit la conclusion de trois transactions de fentanyl avec un agent double. C’est à la suite de la dernière que son arrestation a eu lieu.
Des perquisitions ont été faites chez Me Ouati et ses cinq coaccusés. Au total, 22 timbres de fentanyl et 167 pilules de fabrication artisanale qui en contenaient ont été saisies.
L’avocat est visé par quatre chefs d’accusation pour trafic et possession de fentanyl à des fins de trafic.
Me Ouati, qui est dépendant au fentanyl, s’est dit prêt à commencer une thérapie. Mais cela n’a pas suffi au juge, qui souligne que personne n’a forcé l’avocat à en consommer à l’origine.
Les procédures se poursuivront à la fin du mois d’août.
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