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Manifestations étudiantes: aucune accusation contre Stéphanie Trudeau

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La Presse Canadienne

2013-08-21 14:49:00

Il n'y aura pas d'accusation criminelle portée contre la policière Stéphanie Trudeau, aussi connue comme "matricule 728", relativement à une intervention captée sur bande vidéo lors d'une manifestation étudiante du 20 mai 2012.
Il n'y aura pas d'accusation criminelle portée contre la policière Stéphanie Trudeau
Il n'y aura pas d'accusation criminelle portée contre la policière Stéphanie Trudeau
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé cette décision mercredi, à la suite de l'enquête menée par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM), dont le rapport avait été remis le 10 avril dernier et confié à deux procureurs de Québec.

Pour justifier sa décision, le DPCP affirme que le segment vidéo "ne permet pas d'apprécier l'intégralité de l'événement et son contexte" et ajoute que 27 déclarations de témoins ont démontré le caractère "hargneux et violent" de la manifestation.

De plus, toujours selon le DPCP, l'intervention de Stéphanie Trudeau visait la "dispersion fluide" des manifestants et la création d'une "zone sécuritaire" lors d'une manifestation déclarée illégale.

Il n'y a donc pas eu d'infraction criminelle commise par la policière du SPVM, tranche le DPCP.

Diffusé sur le populaire site Youtube, le segment vidéo montrait la policière qui aspergeait allègrement des manifestants du Printemps érable avec du poivre du Cayenne. Cette vidéo avait beaucoup fait réagir et donné lieu à l'enquête interne du SPVM.

Dans son communiqué, le DPCP ne fait aucune mention de l'arrestation controversée de quatre résidants de l'arrondissement du Plateau Mont-Royal en octobre 2012. Les images de cette opération avaient également soulevé l'indignation, Mme Trudeau insultant et rudoyant les prévenus.

Le 18 février dernier, la policière avait été arrêtée dans l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil, en lien avec ces événements, mais aucune accusation criminelle n'avait été déposée contre elle le lendemain.

Toutefois, Stéphanie Trudeau avait dû signer un mandat de paix au Palais de justice de Montréal, s'engageant à respecter certaines conditions pour être remise en liberté, et ce, pour une durée maximale d'un an.

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