Où devriez-vous aller pratiquer en 2019?
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Céline Gobert
2018-11-14 11:15:00
![Dave Leonard est associé et chef de la direction chez McCarthy Tétrault , un des deux cabinets faisant partie de ce 20e Palmarès](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23678__Dave_Leonard.jpg)
McCarthy Tétrault en est à sa huitième nomination consécutive.
«Être nommé l’un des meilleurs employeurs au Canada est une source de fierté, mais c’est aussi un défi», a indiqué Dave Leonard, associé et chef de la direction du cabinet.
Cette nomination pousse le cabinet à se montrer à la hauteur de cette norme et à joindre le geste à la parole, poursuit-il.
Selon lui, c’est l’écoute portée aux idées et aux suggestions novatrices des membres du cabinet qui leur vaut notamment cette nomination. Celle-ci permet de perfectionner non seulement leurs programmes, mais également leur façon de travailler et leur culture interne, selon le chef de la direction.
De nombreux programmes implantés
![Le cabinet Norton Rose Fulbright figure parmi les 100 meilleurs employeurs du Canada](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/23678__norton_rose_bureau.jpg)
Les différents programmes implantés en son sein ont fait la différence, selon lui.
Parmi eux : le défi national «En forme» ou encore la campagne «Je ne me reconnais pas», conçus pour aider les juristes à gérer les pressions et les tensions du métier.
Norton Rose Fulbright souligne en outre avoir été l’un des premiers cabinets d’avocats du Canada à offrir une formation de premiers soins en santé mentale en 2016 ainsi qu’à prendre l’engagement, en 2014, à l’échelle mondiale d’atteindre 30 % parmi les associées.
Au Canada, le nombre d’associées a depuis grimpé de 4 %, pour s’élever à 26 %.
Huit critères ont été évalués : l’environnement de travail physique, le climat de travail et le climat social, les indemnités de maladie, les indemnités financières et familiale, les vacances et les congés, la communication, la gestion du rendement, la formation et le perfectionnement des compétences ainsi que l’engagement au sein de la communauté.
Me(e)
il y a 6 ansJe suis surprise, car je suis sous l'impression (peut être erronée) que ces deux cabinets, à l'instar des autres grands cabinets, sont des sweatshop à avocats, où la vie en dehors du cabinet est très limitée. Les programmes mis en place, comme «Je ne me reconnais pas», sont-ils réellement en lien avec le métier ou avec les exigences du cabinet?
RRE
il y a 6 ansPas si surprenant, quand on considère que les avocats salariés constituent une minorité d'employés au sein d'un grand cabinet. Prenons l'exemple de Norton, où 26% des avocats sont associés:
- Comme la plupart des grands cabinets, environ 60% des employés sont des employés de soutien (et je suis généreux, car dans certains bureaux ça se rapproche encore plus du 2/3).
- Seulement 74% des 40% restants sont avocats salariés, les autres étant associés.
C'est donc dire qu'au bas mot, seulement 30% des employés d'un grand cabinet moyen sont des avocats salariés. Même si le cabinet abuse d'eux jusqu'à ce qu'ils démissionnent, il reste tout de même un beau 70% d'employés pour présenter une belle image d'employeur de choix au monde extérieur. De toute façon, on n'accorde pas le temps aux salariés de sortir du cabinet pour parler de la réalité.
Alors non je ne suis pas surpris que l'on retrouve deux grands cabinets dans les « 100 meilleurs employeurs au Canada ». Je suis plutôt surpris qu'il n'y en ait pas plus que deux, sachant comment les équipes de RH et marketing sont si grassement payées pour présenter une image favorable de leur cabinet au monde extérieur.
Anonyme
il y a 6 ansLe truc de Deloitte? Top 100 assuré quand on achète une table pour la remise des prix. Just saying.