Procès pour terrorisme à Montréal : une accusation tombe

Les deux étudiants sont soupçonnés d'avoir voulu partir combattre avec le groupe armé État islamique. Les jurés, qui entendent le dossier de Sabrine Djermane et El Mahdi Jamali depuis deux mois maintenant, ont été informés de la décision par le juge Marc David, lundi matin, au palais de justice de Montréal.

Le magistrat de la Cour supérieure du Québec leur a expliqué que la décision a été prise pour des raisons purement techniques.

Les trois autres accusations déposées contre eux sont cependant maintenues. On leur reproche d'avoir tenté de quitter le Canada en vue de commettre un acte terroriste à l'étranger, d'avoir eu en leur possession une substance explosive dans un dessein dangereux et d'avoir commis un acte au profit ou sous la direction d'un groupe terroriste.

Le procès a été ajourné pour quelques heures, pour permettre aux avocats de discuter avec leurs clients. On devrait notamment savoir cet après-midi s'ils seront appelés à témoigner.

La Couronne, de son côté, a fait entendre une trentaine de témoins jusqu'à maintenant.

Elle prétend que les deux jeunes étaient prêts à quitter le Canada pour rejoindre l'État islamique à l'étranger et qu'ils avaient amassé les ingrédients nécessaires à la confection d'une bombe.

Sabrine Djermane et El Mahdi Jamali sont détenus depuis leur arrestation, en avril 2015.