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Règlement amiable entre Mariloup et Gab Roy
Emeline Magnier
2014-12-04 14:20:00
Un règlement à l'amiable a été conclu entre la comédienne, représentée par un grand cabinet, et l'humoriste qui a décidé, pour le moment, de se retirer de la scène publique…
Dans le texte en question, le controversé personnage, mieux connu sous le pseudonyme de Gab Roy, avait décrit, dans des termes très crus, les désirs qu'il entretenait à l'égard de Mariloup Wolfe. Il avait notamment fait allusion à une relation sexuelle abusive voire violente.
De prime abord, Mariloup Wolfe avait réclamé une somme de 300 000 dollars pour « atteinte intentionnelle à sa vie privée, à son image, à sa dignité personnelle et à sa réputation professionnelle ». Elle avait alors précisé que, dans l'éventualité où elle remportait sa cause, le montant exigé serait versé à des organisations dont la mission consiste à venir en aide aux femmes victimes de mauvais traitements.
Dans un communiqué, les avocats de Mme Wolfe, Mes Charles A. Foucreault et François Fontaine de Norton Rose Fulbright, ont spécifié que les parties ont convenu que l'auteur du billet devait reconnaître « sa responsabilité civile à hauteur de 60 000 dollars pour les dommages causés ».
Ils ont néanmoins ajouté que « le jugement [...] ne serait pas exécuté s'il respectait un certain nombre de conditions ».
En vertu de l'entente, Gabriel Roy sera tenu d'effectuer, pendant les trois prochaines années, « plusieurs centaines d'heures de travail bénévole » auprès d'organismes luttant contre la violence faite aux femmes.
Durant cette même période, il ne sera pas autorisé à exprimer ses opinions sur Internet.
Il en a profité pour expliquer qu'au départ, son intention avait été de pondre une « missive humoristique ». Or, a posteriori, il reconnaît que sa « démarche [était] extrêmement maladroite ».
Gabriel Roy a conclu en s'adressant directement à Mme Wolfe et à sa famille. Il a écrit qu'il souhaitait que "cette sordide saga ne reviendrait pas les hanter" dans le futur.
Avec Presse canadienne
Lettre de Gab Roy:
Montréal, 1er décembre 2014
Je sors de mon silence des derniers mois dans le seul et unique but d’offrir mes excuses les plus sincères à Madame Mariloup Wolfe, ainsi qu’à son conjoint, pour les propos tenus il y a de cela un an dans un billet de blogue dont j’étais l’auteur. Le dit texte, se voulant au départ une missive humoristique, s’est plutôt avéré une démarche extrêmement maladroite que même l’humour ne pouvait excuser et qui prit des proportions gargantuesques en raison de sa grossièreté et son mauvais goût. À l’instar de son humour douteux, la portée du texte prit elle aussi des proportions gigantesques, au grand malheur de Madame Wolfe qui, avec raison, n’avait aucun besoin d’être associée à de tels propos. Je regrette d’avoir offensé Madame Wolfe, tout comme je regrette de l’avoir mis dans cette position inconfortable où elle devait publiquement prendre position sur mes inacceptables propos.
J’aimerais aussi offrir mes plus sincères excuses à tous les gens qui ont lu ce billet et qui furent choqués par la vulgarité de son contenu. Pour ma part, j’ai récemment entamé un congé de vie publique qui me permet de réfléchir sur mes erreurs du passé et qui m’aidera sans aucun doute à devenir un homme meilleur, voire, un meilleur auteur.
En souhaitant de joyeuses fêtes à la famille de Madame Wolfe et en espérant que cette sordide saga ne reviendra pas les hanter en 2015, ni jamais d’ailleurs,
Gabriel Roy
Montréal, 1er décembre 2014
Je sors de mon silence des derniers mois dans le seul et unique but d’offrir mes excuses les plus sincères à Madame Mariloup Wolfe, ainsi qu’à son conjoint, pour les propos tenus il y a de cela un an dans un billet de blogue dont j’étais l’auteur. Le dit texte, se voulant au départ une missive humoristique, s’est plutôt avéré une démarche extrêmement maladroite que même l’humour ne pouvait excuser et qui prit des proportions gargantuesques en raison de sa grossièreté et son mauvais goût. À l’instar de son humour douteux, la portée du texte prit elle aussi des proportions gigantesques, au grand malheur de Madame Wolfe qui, avec raison, n’avait aucun besoin d’être associée à de tels propos. Je regrette d’avoir offensé Madame Wolfe, tout comme je regrette de l’avoir mis dans cette position inconfortable où elle devait publiquement prendre position sur mes inacceptables propos.
J’aimerais aussi offrir mes plus sincères excuses à tous les gens qui ont lu ce billet et qui furent choqués par la vulgarité de son contenu. Pour ma part, j’ai récemment entamé un congé de vie publique qui me permet de réfléchir sur mes erreurs du passé et qui m’aidera sans aucun doute à devenir un homme meilleur, voire, un meilleur auteur.
En souhaitant de joyeuses fêtes à la famille de Madame Wolfe et en espérant que cette sordide saga ne reviendra pas les hanter en 2015, ni jamais d’ailleurs,
Gabriel Roy
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