Scission chez LKD

Natacha Mignon
2010-06-18 14:00:00
D’un coté, les bons élèves, ceux prêts à appliquer le plan à la lettre.
Un plan pensé pour résister, en tant que cabinet de cent professionnels, à la concurrence des bureaux nationaux et bâti sur les principes de performance, d’excellence et les valeurs de simplicité et d’humanité du cabinet.
De l’autre, un groupe d’insurgés, de dix associés, dont Me Reynald Auger et cinq avocats, exerçant au bureau de Lévis.
« Sur le principe, ils étaient d’accord avec le plan stratégique et l’ont voté. La mise en place a été plus compliquée », dit Jean-François Gagnon, associé directeur de LKD.
En particulier, LKD, délaissant une approche géographique, a mis en place des équipes de travail intégrées, en fonction des compétences de chacun et non du bureau d’origine des avocats.
« Pour chaque dossier, on se pose la question de savoir quelle est l’équipe la plus appropriée pour y travailler. Cette approche a créé de l’inconfort auprès de dix associés du bureau de Lévis qui ont craint une perte de contrôle sur les opérations de Lévis. Quand les deux visions sont devenues irréconciliables, la décision a été prise de se séparer. »
Comment sera la rupture ?
Chez LKD, on parle de « divorce par consentement mutuel. »
« Nous allons assister provisoirement nos futurs ex-associés au sein d’une structure spéciale, dit Me Gagnon. Ils vont reprendre à leur compte les locaux de LKD à Lévis et réembaucher le personnel qui y travaillait. Ils conservent leur clientèle, de sorte que ces départs ne créeront pas de déséquilibre au sein du cabinet. »
LKD concentrera ses activités à Montréal et à Québec, et ne projette pas réouvrir un bureau à Lévis.
« Nous ne renonçons pas pour autant à développer nos activités sur la Rive Sud, mais on le fera depuis Québec, dit-Me Gagnon. Les associés de Lévis qui nous rejoignent conservent d’ailleurs leur propre clientèle. »
Le bureau de LKD Québec accueillera le personnel de Lévis qui a choisi de demeurer chez LKD, dont Richard Ramsay, Bernard Vachon et Annie Pelletier, à partir du 30 juin date de la fermeture officielle du bureau de Lévis.
Si ce n’est pas la fin du monde pour LKD, c’est une page historique de la vie du cabinet qui se tourne, car c’est à Lévis qu’était né le bureau Kronström en 1936.
Schloups
il y a 14 ansHaaaaaaaaaaa! C'est la fin de LKD...
Anonyme
il y a 14 ansQui va croire qu'il s'agit des vrais raisons ? Relisez l'entrevue de Me Gagnon du mois de janvier. L'abandon de «l'approche géographique» était importante à ce point qu'il n'en parlait même pas. Ah ! Ces versions officielles... Quand on veut tuer son chien, on prétend qu'il a la rage. Conformément aux valeurs de LKD, c'est «performant», «simple» et «humain».
D
il y a 14 ansUne entrevue avec le groupe de Lévis serait nécessaire car Me Gagnon ne peut être impartial dans ses commentaires représentant qu'un seul groupe.
Rene Lewandowski
il y a 14 ansNous avons fait une demande d'entrevue. Pas de retour d'appel pour le moment.
René Lewandowski
Une entrevue avec le groupe de Lévis serait nécessaire car Me Gagnon ne peut être impartial dans ses commentaires représentant qu'un seul groupe.
Anonyme
il y a 14 ansIl y a des réponses qui viennent du groupe de Lévis. C'était pas difficile à trouver messieurs :)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201006/18/01-4291389-langlois-kronstrom-desjardins-ferme-son-bureau-de-levis.php
Me
il y a 14 ans>>>>> Il dit rechercher une structure moins imposante pour être plus près de ses clients, des gens de la Rive-Sud.
C'est donc ben imbécile comme commentaire. Primo, se déplacer de la rive-sud de Québec vers Québec n'est pas la mer à boire. Deuzio, c'est pas comme si un client d'un avocat a besoin d'aller le voir deux fois par semaines pendant 30 semaines au cours d'un même dossier. À moins que t'as des clients tellement imbéciles qu'ils sentent une connexion sentimentale avec le cabinet du fait que t'es dans la même ville qu'eux. Bof.
Anonyme
il y a 14 ans> >>>>> Il dit rechercher une structure moins imposante pour être plus près de ses clients, des gens de la Rive-Sud.
>
> C'est donc ben imbécile comme commentaire. Primo, se déplacer de la rive-sud de Québec vers Québec n'est pas la mer à boire. Deuzio, c'est pas comme si un client d'un avocat a besoin d'aller le voir deux fois par semaines pendant 30 semaines au cours d'un même dossier. À moins que t'as des clients tellement imbéciles qu'ils sentent une connexion sentimentale avec le cabinet du fait que t'es dans la même ville qu'eux. Bof.
Me. Être plus près dans le sens de "plus près des besoins et préoccupations". Ça và ?
Me
il y a 14 ans>>>> Me. Être plus près dans le sens de "plus près des besoins et préoccupations". Ça và ?
J'ai des clients lavallois dont je vois les représentants une à deux fois par année (Je ne parle même pas de mes clients de Québec ou Ontariens). J'exécute annuellement 50 à 70 mandats distincts pour chacun de ces lavallos. Je suis au centre-ville de Montréal. Considérant que la distance entre mon bureau et leur siège est probablement cinq fois plus grande que la distance entre Lévis et Québec, suis-je trop loin de leurs besoins préoccupations?
Il est vrai que je suis un avocat non-conventionnel. Je n'ai nul besoin de licher le cul du client en prenant au moins un repas hebdomadaire avec lui aux fins de le garder comme client. Là, j'avoue, la proximité serait de mise.
Anonyme
il y a 14 ans> >>>> Me. Être plus près dans le sens de "plus près des besoins et préoccupations". Ça và ?
>
> J'ai des clients lavallois dont je vois les représentants une à deux fois par année (Je ne parle même pas de mes clients de Québec ou Ontariens). J'exécute annuellement 50 à 70 mandats distincts pour chacun de ces lavallos. Je suis au centre-ville de Montréal. Considérant que la distance entre mon bureau et leur siège est probablement cinq fois plus grande que la distance entre Lévis et Québec, suis-je trop loin de leurs besoins préoccupations?
>
Me, l'avocat de Lévis parle d'une structure moins imposante. Ce n'est pas le fait d'être à Lévis qui les "rapproche" de la clientèle et ce n'est pas ce que je lis qu'il aurait dit. C'est le fait d'avoir une structure moins imposante. C'est l'associé directeur qui parle d'un enjeu géographique (Québec-Montréal- Lévis). Mais ce qui me semble être l'enjeu est plutôt le pouvoir et, en bout de piste, la rémunération: si selon leur plan quinquennal ce n'est plus l'avocat responsable du client ou du dossier qui identifie les meilleures ressources pour traiter le dossier, qui le fera à sa place ? Un comité ?
Me
il y a 14 ans>>>>> si selon leur plan quinquennal ce n'est plus l'avocat responsable du client ou du dossier qui identifie les meilleures ressources pour traiter le dossier, qui le fera à sa place ? Un comité ?
Bref, du très mauvais management.
Nous on est bien plus gros que LKD et c'es l'avocat responsable du client ou du dossier qui décide ou, à tous le moins, compose une équipe et la suggère (suggestion qui est rarement révisée) et ce, que cet avocat soit associé ou non.
Peut-être procède-t-on ainsi parce qu'on est tout plein de sociétaires à être responsables de dossiers/clients. Les associés, eux, sont simplement contents d'empocher plus. Le powertrip du "mon client = exclusif au associés" n'est pas vraiment à la mode chez nous.
Anonyme
il y a 14 ansCes deux dernières années, 25 avocats ont quitté LKD dans la seule région de Québec.
Anonyme
il y a 14 ans> Ces deux dernières années, 25 avocats ont quitté LKD dans la seule région de Québec.
Quelle fusion catastrophique! C'est du bureau de Montréal dont ils devraient se séparer.
Anonyme
il y a 14 ans>
> Quelle fusion catastrophique! C'est du bureau de Montréal dont ils devraient se séparer.
Selon la logique du raisonnement de leur associé directeur, ne devraient-ils pas plutôt fermer Québec ? Après tout, n'ont-ils pas abandonné l'«approche géographique» et décidé de centraliser les opérations ?
Me
il y a 14 ansSeulement les imbéciles font du "Re: re: re:". Ils le sont à plus forte raison si ils continuent le thread au beau milieu de celui-ci.
Anonyme
il y a 14 ans> > Ces deux dernières années, 25 avocats ont quitté LKD dans la seule région de Québec.
>
> Quelle fusion catastrophique! C'est du bureau de Montréal dont ils devraient se séparer.
En effet, Kronstrom Desjardins fut jadis un excellent cabinet.
Anonyme
il y a 14 ans> Seulement les imbéciles font du "Re: re: re:". Ils le sont à plus forte raison si ils continuent le thread au beau milieu de celui-ci.
Bien dit.