SNC-Lavalin : un autre homme accusé de corruption
Agence Qmi
2013-12-04 07:00:00
Zulfiquar Ali Bhuiyan, 48 ans, s’est rendu aux autorités, à Toronto. Il a été relâché contre une caution de 20 000 $ et une garantie de 50 000 $ sur la valeur d’une résidence à Mississauga. L’accusation avait été déposée en septembre. La Cour supérieure de l’Ontario a aussi interdit à l’individu d’avoir tout contact avec des employés de SNC-Lavalin.
Les accusations ont été déposées en vertu de la Loi sur la corruption d’agents publics étrangers.
«La division nationale de la GRC enquête sur des affaires susceptibles de compromettre l’intégrité politique, économique et sociale du Canada, y compris les cas de corruption internationale», a indiqué le commissaire adjoint de la GRC, Gilles Michaud, dans un communiqué publié mardi.
«Dans certains pays, les pots-de-vin sont encore considérés comme un élément essentiel des pratiques commerciales. Cependant, la corruption soulève de graves inquiétudes sur le plan moral et politique, nuit à la bonne gouvernance et au développement économique durable et fausse les conditions d’une saine concurrence internationale», a-t-il ajouté.
Quatre autres individus ont déjà été inculpés en lien avec l'enquête policière, soit Kevin Wallace, un ancien vice-président de SNC-Lavalin à Oakville, en Ontario, Abul Hasan Chowdhury, un lobbyiste au Bangladesh ainsi que deux autres employés de SNC-Lavalin, Mohammad Ismail et Ramesh Shah, qui sont en attente de procès à Toronto.
Le procès de Bhuiyan pourrait avoir lieu l’année prochaine. Son avocat, Me Frank Addario, promet un départ en lion. «Restez à l’antenne», a-t-il déclaré, sans en dire davantage.