Top 10 des cabinets régionaux au Québec
Florence Tison
2020-04-15 15:00:00
Sont considérés tous les cabinets québécois offrant des services d’avocats étendus dans la province seulement. Les votes des clients et des avocats internes ont déterminé le rang de chacun des cabinets dans le palmarès. Le sondage ne tient pas compte des récentes mises à pied...
10. Lapointe Rosenstein Marchand Melançon LLP
Ce cabinet montréalais a 63 avocats et notaires et sert ses clients depuis 50 ans si on inclut les firmes précédentes. Fait notable, les clients peuvent s’y faire servir en 12 langues!
9. Bélanger Sauvé
Fondée en 1967 à la suite de la fusion de deux cabinets, Bélanger Sauvé a ouvert son premier bureau à l’extérieur de Montréal en 2000 à Joliette. Un autre s’est depuis ajouté à Trois-Rivières. Le cabinet compte maintenant plus de 50 avocats.
8. Robinson Sheppard Shapiro LLP
Le cabinet comptant 87 avocats à Montréal et trois au Saguenay est dédié à l’innovation au Québec, avec des clients comme Uniprix.
7. Stein Monast LLP
Successeur de Stein Monast Pratte & Marseille, un cabinet fondé en 1957 à Québec, Stein Monast a maintenant 67 avocats et cinq notaires. Spécialisé en droit corporatif, le cabinet a récemment ajouté les transports et l’immigration à ses domaines de pratique.
6. Dunton Rainville LLP
Beau cadeau pour les 65 ans de ce cabinet spécialisé en droit corporatif et transactionnel : une 6e position au Top 10 alors qu’il ne faisait pas même le palmarès l’an dernier.
« Nous avons réussi à maintenir le cap au fil des ans et à nous classer parmi les leaders du monde juridique au Québec tout en demeurant fidèles à nos valeurs, et cette 6e place parmi les 10 cabinets les mieux cotés témoigne de notre détermination à offrir à plus d’entrepreneurs un ensemble de services juridiques et de notariat de haut niveau répondant à leurs besoins spécifiques, où qu’ils soient au Québec », souligne Me Jean-Jacques Rainville, président de Dunton Rainville.
5. De Grandpré Chait LLP
Encore dans le Top 5, De Grandpré Chait amorce une ère d’expansion, indique à Canadian Lawyer l’associé Me Eric Lalanne. Résultat d’une fusion entre les cabinets De Grandpré Godin et Chait Amyot en 1999, le cabinet compte déjà 90 ans d'expérience et 60 avocats.
4. Cain Lamarre LLP
Ce cabinet a 17 bureaux régionaux, plus que tout autre au Québec. On comprend! Cain Lamarre est le fruit de la fusion entre de nombreux vénérables cabinets québécois : Cain Lamarre Wells (fondé en 1928 à Chicoutimi), Gauthier Nepveu Leblanc Brouillette (fondé à Sept-Îles in 1951) et Casgrain Desrosiers Lévesque Bujold Villeneuve (fondé à Rimouski en 1877, et l’une des plus anciennes firmes du Canada).
Cain Lamarre compte maintenant 220 avocats, et l’ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard a été l’un d’eux.
3. BCF LLP
Plus de 500 employés au total pour ce géant du droit des affaires, dont 171 avocats de Montréal à Québec jusqu’à Paris! BCF maintient sa 3e position au palmarès pour une 2e édition consécutive.
« Pendant mes années à titre d’associé directeur, de 1995 à 2020, j’ai fièrement bâti avec l’aide de mes collègues, l’un des plus importants cabinets de droit des affaires au Québec », indique l’associé fondateur de BCF Mario Charpentier sur le site web du cabinet.
2. Lavery, de Billy LLP
Les répondants au sondage ont encensé Lavery pour ses relations avec ses clients et pour sa culture positive. L’un d’eux a même souligné l’embauche d’une avocate sur le bord du congé de maternité par le cabinet.
Fondé en 1913, le cabinet compte des succursales à Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières, de même que près de 200 avocats. Le juge en chef de la Cour suprême Richard Wagner y a pratiqué 24 ans avant d’accéder à la magistrature en 2004.
1. Langlois Avocats LLP
Le grand cabinet de 150 avocats était en seconde position lors de la dernière édition du Top 10. Le voilà en toute première place!
« Le milieu juridique prend acte de notre différence, de notre appétit, de notre force, mais également de notre bienveillance. Notre détermination à demeurer attentifs aux besoins de nos clients continue d’être à la base de notre succès », affirme Me Jean-François Gagnon, chef de la direction chez Langlois.
Anonyme
il y a 4 ansBien fière de faire partie de la firme No.1! :)
anonyme
il y a 4 ansSi Dunton Rainvilleest dans le top 10, expliquez-moi comment se fait-il qu'autant d'avocats quittent le navire au fil des années, qu'ils soient salariés ou associés? C'est n'importe quoi ... surtout après une coupure de 90% de ses effectifs!
IPA
il y a 4 ansDisons simplement que cela jette un certain discrédit sur le sondage/palmarès...
Le nouveau
il y a 4 ansDécidément, ils vous ont vraiment congédié...? la grande majorité des avocats et notaires sont au travail en télétravail et à l'occasion au bureau(services essentiels). En ce qui concerne le prétendu taux de roulement, faites vos devoirs nombre d'associés y sont depuis plus de 20 ans.....
Anonyme
il y a 4 ansCertains de ces soi-disant "meilleurs cabinets" ont rapidement mis à pied leurs avocats salariés dès les premiers signes de ralentissement en exigeant, à mots à peine couverts, qu'ils continuent à suivre leurs dossiers alors qu'ils ne reçoivent pas de salaire. Mais qui va se révolter, lorsque leur emploi et leur réputation est en jeu?
Enquête
il y a 4 ansenquete@droit-inc.com
Felipe
il y a 4 ansA part Dunton Rainville (et svp, celui qui défend aveuglément la position de ce cabinet, la lettre de mise à pied transmise par votre management a fait le tour de la communauté juridique, donc pour la classe on repassera...), aucun des neuf autres bureaux nommés n'a, à ma connaissance, pris de telles mesures. Oui, il y en a qui en ont profité pour faire du ménage (c'est leur droit), mais de mettre à pied (donc sans salaire) et demandez de continuer de travailler? J'en serais étonné, quoique ça demeure possible.
Anonyme
il y a 4 ansCommentaires:
(i) Étrange que Morency n'y figure pas;
(ii) Stein mérite un meilleur classement;
(iii) Dunton ...bref.
Le nouveau
il y a 4 ansMon cher Felipe, vous avez comme d'habitude tout faux, la majorité des professionnels avocats et notaires sont au travail et rémunéré pour ce travail...c'est tout simplement une question de faits...l'aveuglement c'est le vôtre....
YB
il y a 4 ansJe vais me prononcer sous le couvert de l'anonymat. Je ne suis pas de Dunton Rainville, mais de l'un de ces "autres cabinets".
Plusieurs, voire tous dans certains cabinets, ont été mis à pied temporairement en raison du ralentissement des activités. Les avocat(e)s salarié(e)s ne touchent plus de rémunération de la part du cabinet. Or, le cabinet rappelle quotidiennement aux avocat(e)s qu'ils doivent "respecter leurs obligations déontologiques" et faire le travail qui doit être exécuté dans leurs dossiers... et ce, sans la moindre paie.
On nous indique que ces heures seront considérées "à la fin de l'année", sans plus. Ces heures pourraient très bien ne pas être comptabilisées et être faites gratuitement. Aucune garantie n'est offerte à cet effet. Là où on nous présente une situation normalement aberrante, et où on nous plaide "l'urgence" pour l'accepter, j'y vois une situation potentielle d'abus. Désireux de conserver nos emplois après la crise, nous agissons en conséquence.
Cela dit, ce n'est que partie remise : ces profiteurs regretteront amèrement leur choix de presser le citron à leurs employés les plus performants, qui s'en souviendront, et tâcheront de faire savoir leur mécontentement en changeant d'emploi une fois la crise terminée.
La rédaction
il y a 4 ansen toute confidentialité
enquete@droit-inc.com
IPA
il y a 4 ansLes avocats qui doivent travailler sans rémunération afin de rencontrer leurs obligations déontologiques devraient être autorisés à facturer ce temps au cabinet afin que le tout se fasse à coût nul (malgré que cela impactera leur assurance-emploi).
On s'entend cependant tous sur le fait que ce faisant, ceux-ci risque de ne (mystérieusement) pas se faire rappeler au travail le moment venu.
Anonyme
il y a 4 ansBienvenue dans le monde des grands cabinets.
Je ne comprends pas pourquoi plusieurs avocats sont toujours à la mercie d'autres personnes qui ont soif d'argent et qui n'ont qu'un seul objectif: facturer. Les avocats, surtout les jeunes, dans ses structures, sont des numéros. Le jour que le cabinet n'aura plus besoin de vous, on vous jettera dans la rue sans se soucier de vous.
Il est temps que les avocats se réveillent et se libèrent. Beaucoup travaille dans la peur, dans un monde très conservateur et coincé.
Faisons partie du changement.