Trudel Johnston & Lespérance embauche une écosociologue
Céline Gobert
2018-06-26 08:30:00
L’écosociologue a co-fondé Équiterre et travaille depuis plus de 25 ans sur la question du développement durable et solidaire au Québec.
Pour expliquer cette alliance, TJL a indiqué partager les valeurs de la chercheure et professeure associée à l'UQAM.
Le cabinet mentionne n’accepter d'agir que dans des dossiers « qui peuvent faire évoluer le Québec vers une société plus juste et respectueuse de l'environnement, du droit des femmes, des personnes vulnérables et des consommateurs. »
Notons que les avocats de TJL représentent des communautés victimes de pollution industrielle en Abitibi et à Québec, des survivantes d'agressions sexuelles au Saguenay, des personnes incarcérées à Joliette ou encore des anciens employés d'Avéos à Montréal.
TJL est par ailleurs impliqué dans des recours d'intérêt public pour protéger la rainette faux-grillon, protéger l'habitat du caribou des bois, ou empêcher l'exportation de véhicules blindés vers l'Arabie saoudite.
Des dossiers d’intérêt public
Mme Waridel a quant à elle été séduite par le fait que TJL intervienne de façon bénévole dans plusieurs dossiers d'intérêt public. Elle cite en exemple le dossier des bélugas qui a mené à l'arrêt des travaux de forage de TransCanada à Cacouna en 2014.
« Aussi, leur modèle d'affaires permet aux citoyens d'entreprendre des actions collectives déterminantes sans avancer un sou. Ils contribuent à faire du Québec une société plus juste et plus écologique », ajoute l’écosociologue.
Selon elle, le droit est un outil extraordinaire pour changer le monde. Elle déplore toutefois qu’il soit « sous-utilisé » au Québec et dans le reste du Canada.
Notons que le cabinet, qui a gagné le plus d'actions collectives au Canada depuis sa fondation il y a 20 ans, pilote actuellement 41 actions collectives dont celle contre l'industrie du tabac et celle contre Gilbert Rozon.