Un tribunal ordonne l'expertise psychiatrique... d'un mort
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Delphine Jung
2018-01-26 13:15:00

Un tribunal du sud du Portugal a officiellement demandé à un hôpital l'expertise psychiatrique d'un homme décédé depuis deux ans dans le but de résoudre une affaire d'héritage, rapporte l’AFP.
Face à cette requête, Ana Matos Pires, la directrice du service de psychiatrie du centre hospitalier de Beja, a simplement répondu qu'elle était dans l'impossibilité de réaliser l'expertise.
Au Portugal, les expertises psychiatriques coûtent 400 euros (612 $).
«J'aurais pu être cynique, aller devant la tombe de cet homme, poser quelques questions et envoyer mon rapport, mais j'ai voulu épargner le ministère de la Justice de cette dépense», a confié en riant la psychiatre.
Coupable d'un accident de la route mortel, il doit garder la photo de sa victime
Johnathan Derek Simms, un Américain de 33 ans originaire de Baltimore, a causé la mort de Louisa Donner, une femme de 66 ans, alors qu’il tentait de fuir la police à bord de sa camionnette.
Il a été condamné à 18 mois de prison, rapporte le Capital Gazette. Le juge a également ajouté une peine plutôt insolite: M. Simms devra conserver, en tout temps, une photo de sa victime pour les six prochaines années.
L'accusé faisait face à une peine maximale de 10 ans de prison. Le juge a toutefois estimé qu'il avait de bonnes chances de réintégrer la société, mais qu'il avait besoin de pouvoir se remémorer quotidiennement ses torts.
Les Marocaines pourront devenir notaires
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Les adouls sont considérés comme des auxiliaires de justice habilités à rédiger des actes légaux, par exemple de mariage ou d'héritage. Il existe également des notaires à proprement dit.
Le roi Mohammed VI a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir aux femmes la profession d'adoul et « de prendre les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif », selon un communiqué du Palais.
Des médias marocains ont évoqué une « révolution juridique », qui ne devrait pas plaire aux plus rigoristes.
Le Maroc, qui se veut le chantre d'un islam modéré, a remanié en profondeur son champ religieux ces dernières années et a ouvert aux femmes des métiers réservés jusque-là aux hommes.